711 employés licenciés de la société Averda réclament le paiement de leurs droits légaux
LIBREVILLE (Equateur) – Licenciés pour raison économique depuis le 20 novembre dernier, les 711 employés de la société Averda qui est spécialisée dans le ramassage des ordures ménagères, n’ont toujours pas perçu leurs droits légaux. Pour exprimer leur ras-le-bol, ils ont assiégé ce lundi 6 janvier le siège de l’entreprise sis au quartier Mindoubé, dans le 5ème arrondissement de Libreville.
Le 20 novembre dernier, le directeur général de la société Averda, Joseph Minko Olenga, informait l’ensemble du personnel par courrier, qu’il allait être licencié pour raison économique dès la fermeture définitive de la société dont le contrat avec l’Etat gabonais, venait d’être rompu.
N’ayant plus d’argent pour assurer les charges courantes dont le paiement des salaires, la direction générale d’Averda va donc décider de mettre en congé technique ses employés, après les avoir rassurés bien évidemment du règlement dans les meilleurs délais, de leurs droits légaux et des arriérés de salaire dus. Malheureusement, plus d’un mois après cet engagement, aucun franc CFA n’a été versé au personnel qui broie du noir.
« Nos enfants ne sont toujours pas scolarisés. La femme d’un collègue est gardée à l’hôpital faute de payement. Nos loyers sont impayés », ont confié certains agents à l’Agence gabonaise de presse.
Las de cette situation, les 711 employés licenciés ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour obliger Joseph Minko Olenga à payer leurs droits légaux, ainsi que leurs arriérés de salaire. Ils ont donc initié ce lundi 6 janvier au siège de la société, un mouvement d’humeur.
« Monsieur Joseph Minko Olenga, directeur général d’Averda, nous a remis un courrier daté du 20 novembre 2019, et dans lequel il stipulait, qu’il procéderait à un licenciement d’ordre économique et à la fermeture définitive de l’entreprise Averda. Nous avons pris acte et attendons de rentrer dans nos droits, conformément au Code du travail en vigueur en République Gabonaise », ont déclaré les déflatés d’Averda.
Espérons que la direction générale d’Averda, suite à ce mouvement d’humeur, réagira positivement, afin de permettre à ses anciens collaborateurs d’entrer dans leurs droits.
Levi NGOMA