Gabon : La Cour Constitutionnelle célèbre novembre bleu
LIBREVILLE (Equateur) – Le président de la Cour Constitutionnelle de la Transition, Dieudonné Aba’a Owono a organisé vendredi 1er décembre, un atelier de sensibilisation destiné au personnel de la haute juridiction, afin de démystifier la problématique du dépistage volontaire. Un acte qui marque son engagement pour la sensibilisation contre les cancers masculins dont celui de la prostate.
Dans son allocution circonstancielle, le doyen des juges constitutionnels, Christian Bignoumba Fernandes, représentant le président de la Cour Constitutionnelle, a expliqué à l’assistance l’importance de cet atelier de sensibilisation qui a pour but « d’informer, d’expliquer, d’orienter et surtout d’exhorter le personnel masculin de la Cour Constitutionnelle à se faire dépister, de même qu’elle vise à inciter le personnel féminin à s’investir dans des actions de sensibilisation de son entourage, afin de permettre au plus grand nombre d’être édifié sur ces pathologies sournoises », a-t-il indiqué.
Pour le doyen des juges constitutionnels, les initiatives de lutte contre les cancers masculins, centrés sur la prévention, la sensibilisation et le dépistage, témoignent, en définitive, de l’engagement continu de la première autorité de la Cour Constitutionnelle à promouvoir le bien-être du personnel en service au sein de l’institution.
S’agissant particulièrement du cancer de la prostate, premier cancer masculin au Gabon, le représentant du président de la Cour Constitutionnelle a rappelé, qu’il est en évolution et ne présente aucun symptôme majeur susceptible d’interpeller. D’où l’importance du dépistage.
« Le dépistage volontaire est la seule arme qui peut nous amener à lutter contre ce tueur perfide, redoutable et silencieux. Ainsi, n’attendons pas qu’il soit trop tard pour réagir, faisons-nous dépister. Le cancer de la prostate n’est pas une fatalité, c’est la négligence face aux petits signes d’alerte qui le favorise. », a martelé Christian Bignoumba Fernandes.
Par ailleurs, le doyen des juges constitutionnels de la Transition a formulé le vœu de voir cette initiative se pérenniser pour démystifier les idées préconçues qui entravent le dépistage volontaire, « et qu’au terme de ces échanges, nous puissions connaitre les différentes facettes de cette maladie, afin de préconiser la volonté agissante de l’acte vital, celui de se faire dépister. Car, découvert tôt, le cancer de la prostate se traite et se guérit », a-t-il conclu.
James RHANDAL