Tentative de coup d’Etat au Gabon : Deux putschistes tués au cours de l’assaut du commando de la GR
LIBREVILLE (Equateur) – Sur les dix putschistes qui étaient retranchés au sein de la radio nationale, deux ont été tués par le commando de la Garde républicaine (GR), après des échanges de tirs.
Selon un témoin résidant au quartier dit boulevard, c’est à bord de trois véhicules, que le commando de la GR a fait irruption dans l’enceinte de la Maison Georges Rawiri, où est logée la radio nationale. Lourdement armé, il va s’introduire dans les locaux de la radio. Aussitôt des échanges de tirs vont retentir pendant quelques secondes.
« Nous avons vu un hélicoptère survolé la zone. Le commando s’est introduit dans l’enceinte de la télévision qui héberge également la radio où se trouvaient une dizaine de militaires. Ensuite, nous avons entendu des tires nourris », a confié Jean-Paul, avant de soutenir que l’un des militaires avait pris la fuite.
Quelques instants après, poursuit-il, les véhicules du commando ressortiront et prendront la direction de la présidence de la République, sans qu’on ne sache réellement ce qui s’est passé à l’intérieur de la radio. Mais d’après certaines indiscrétions, deux des dix militaires, auraient été tués au cours des échanges de tires. Ce qui aurait obligé les autres putschistes à se rendre. Une information qui n’a pas été confirmé par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou.
Pour le membre du gouvernement, les putschistes ont été arrêtés à l’exception du lieutenant Kelly Ondo Obiang, qui a réussi à prendre la fuite. « La situation est sous contrôle. Les forces de sécurité ont repris les positions autour de la radio et de la télévision. Quatre des cinq militaires de la compagnie d’honneur, qui avaient pris position depuis 4 heures du matin, ont été effectivement arrêtés. Le cinquième est en fuite », a-t-il déclaré sur les antennes d’une télévision française.
Quelques heures après la déclaration du ministre Mapangou, le militaire en fuite a été arrêté dans une résidence privée, caché sous un lit, a-t-on appris.
Levi NGOMA