Tentative de coup d’Etat au Gabon : « Cet acte interpelle le pays et ses principaux responsables… » (Union nationale)

*** Local Caption *** Zacharie Myboto et les siens seront en fête du côté du siège de l'UN.

LIBREVILLE (Equateur) – D’après Zacharie Myboto, président de l’Union nationale (UN), un parti de l’opposition gabonaise, il ne serait pas responsable d’éviter d’analyser le message politique porté par ces jeunes militaires putschistes.

 

« Pour l’Union nationale, la volonté de conservation du pouvoir par tous les moyens qui caractérise le régime, est à l’origine de la crise sans précédent que traverse notre pays et dont les évènements de ce 7 janvier 2019 témoignent du niveau d’exaspération du peuple gabonais à travers sa jeunesse », a déclaré Zacharie Myboto dans un communiqué de presse daté du 8 janvier 2019.

 

Selon les explications du président de l’Union nationale, la tentative de coup d’Etat du 7 janvier dernier, orchestrée par des jeunes militaires de la Garde républicaine, est la suite d’autres évènements similaires, qui se sont déjà produits au Gabon. « (…) notamment la découverte d’armes de guerre sur la plage du Cap Estérias en 2015, et l’affaire dite Aba’a Minko en juin 2017, dans laquelle plusieurs rédactions de médias publics et privés de Libreville, ont été l’objet d’attaques par des groupes de personnes armées et encagoulées, dans le but de diffuser un message de rébellion », a-t-il soutenu.

 

Toujours d’après l’UN, ce énième acte de terreur, devrait « interpeller le pays et ses principaux responsables, notamment les dirigeants des institutions de la République, les responsables politiques et de la société civile, ainsi que les autorités morales, philosophiques et religieuses de notre pays. Nous ne pouvons nous soustraire à cet examen de conscience pour y apporter une réponse politique responsable. Nous ne pouvons éviter d’analyser le message politique porté par ces jeunes compatriotes ainsi que sa portée ».

 

Pour Zacharie Myboto, le coup d’Etat manqué du lundi 7 janvier dernier, confirme de nouveau l’urgence de désigner une commission médicale à Rabat au Maroc, pour constater si Ali Bongo Ondimba est en capacité de remplir consciencieusement les devoirs de la charge liés à la fonction de président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées.

 

Levi NGOMA  

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