Le Premier ministre témoigne son empathie aux communicateurs de la maison Georges Rawiri
LIBREVILLE (Equateur) – Emmanuel Issoze Ngondet et quelques membres du gouvernement, se sont rendus mardi dernier à la maison Georges Rawiri qui abrite la télévision et la radio publique, pour témoigner leur estime aux communicateurs, qui ont été séquestrés le lundi 7 janvier dernier par les militaires putschistes.
« Je suis venu accompagné de certains membres du gouvernement, les plus concernés par la situation, pour vous exprimer l’empathie du gouvernement et vous apporter notre réconfort. Nous savons le traumatisme qui a été le vôtre, pour avoir vécu cette situation, surtout pour ceux qui ont été gardés comme otage », a déclaré le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet.
Une occasion pour les responsables du Syndicat des professionnels de la communication (Syprocom), d’interpeler le chef du gouvernement sur l’inquiétude des personnels de la Maison Georges Rawi, quant à leur sécurité, d’autant plus que ce n’est pas la première fois, qu’ils se retrouvent au cœur de tels actes.
« Nous constatons pour le déplorer, que c’est la troisième fois que nous sommes victime d’un acte aussi barbare. La première fois c’était le 31 août 2016 après la proclamation des résultats de la présidentielle. Nous avons été séquestrés par des gangsters qui ont brisé l’entrée principale de la radio et la télévision. Nous avons été malmenés, les éléments des forces de l’ordre ont été pris à partie devant nous. Le deuxième cas, c’était celui d’Aba’a Minko en plein jour. Et voici la troisième fois avec Kelly Ondo Obiang. Le moment est certainement venu pour revoir la sécurisation de cet édifice hautement stratégique, pour que n’importe qui ne puisse plus y entrer, car les gens entrent ici comme dans un moulin », a déploré Patrick Nzoghé Békalé, secrétaire général adjoint du Syprocom.
Levi NGOMA