Gabon : Les faux pasteurs enfin démasqués, un appel à l’action pour protéger les familles gabonaises

LIBREVILLE (Equateur) – Depuis que Chocolat des filles, un jeune homme courageux, a décidé de s’attaquer de front à un phénomène dévastateur, les langues se délient enfin. Ce phénomène, venu d’ailleurs, cause des dommages aussi graves que la colonisation en altérant toute forme de discernement et de raison. Les témoignages horribles des victimes, à visage découvert, sont effroyables. Quelle famille gabonaise n’a pas, au moins une fois, été victime de ces escrocs ? Dans une publication, le syndicaliste et secrétaire général de la Fédération des travailleurs gabonais (FETRAG), Jocelyn Louis N’Goma, appelle les autorités à protéger les familles gabonaises. Lecture

Tous les pans de la société sont infiltrés, des plus fragiles socialement aux plus nantis. Cette infiltration permet à ces délinquants de prospérer grâce à la cupidité de leurs victimes, en raison de leur position dans les hautes sphères de la société. Tout le monde se souvient encore d’un certain Marques, ce pasteur devenu amant d’une haute autorité de la République, avant de lui escroquer des milliards.

Ces faux pasteurs créent des drames dans le mutisme total des victimes, par peur d’être publiquement humiliées pour leur cupidité et/ou leur naïveté. Les agressions sexuelles, les violences physiques, les empoisonnements par la consommation de substances suspectes, la spoliation des biens, la séparation des familles… Les témoignages sont trop effroyables pour s’en complaire. Il faut mettre un terme à ce drame silencieux qui affecte de nombreuses familles gabonaises.

Il est crucial de trouver un moyen d’identifier le nombre de victimes pour évaluer l’ampleur des dégâts. Cela permettra non seulement d’épargner les victimes potentielles, mais aussi d’accompagner les victimes traumatisées, pour les aider à retrouver une vie normale. Le silence ne peut plus être toléré. Il est temps de dénoncer ces pratiques et de protéger nos familles de cette menace insidieuse.

Trop de compatriotes sont livrés à la vindicte populaire, sur la base de mensonges. Ce n’est plus supportable. Même si quelques irresponsables, à la recherche de vues sur les réseaux sociaux pour la monétisation de leurs comptes, mènent des campagnes de dénigrement commanditées et jalousent la perte de leur audience au bénéfice de Chocolat des Filles, les consciences s’éveillent.

Chocolat des filles a pris une initiative courageuse, mais il ne peut pas mener cette lutte seul. Il est également urgent qu’une action judiciaire collective soit initiée contre ces criminels, qui détruisent la vie de familles entières. La justice doit intervenir pour mettre fin à ces abus et permettre aux victimes de retrouver leur dignité et leur paix.

Ensemble, nous devons dire non à cette manipulation, non à cette exploitation de la foi et de la faiblesse des gens. Ensemble, nous devons protéger les plus vulnérables et faire en sorte que ces escrocs ne puissent plus jamais prospérer sur le dos de ceux qui souffrent.

Il est temps d’agir. Pour nos familles, pour nos enfants, pour l’avenir de notre société. Parce que chaque témoignage est un cri de détresse, un appel à l’aide que nous ne pouvons plus ignorer. Mettons un terme à ce drame silencieux et redonnons à notre société la justice et la dignité qu’elle mérite.

Jocelyn Louis N’GOMA secrétaire général de la FETRAG