Gabon : Les parlementaires vont examiner le projet de la nouvelle constitution

LIBREVILLE (Equateur) – Conformément au décret n°359/PT-PR/MRI du 9 septembre 2024 portant convocation d’une réunion du Parlement en Assemblée Constituante, la cérémonie solennelle d’ouverture de ladite Assemblée aura lieu ce jeudi 12 septembre à 10 heures à l’hémicycle du Palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale.

 

Dans une communication, le président de l’Assemblée nationale de la Transition, président de l’Assemblée Constituante, Jean-François Ndongou, informe les députés et les sénateurs, que la cérémonie solennelle d’ouverture de l’Assemblée Constituante aura lieu ce jeudi 12 septembre à l’hémicycle du Palais Léon Mba.

 

Il s’agira donc pour les parlementaires des deux chambres, d’examiner durant une dizaine de jours, le nouveau projet de la Constitution gabonaise.

 

Un test grandeur nature pour les parlementaires gabonais, qui permettra aux populations qu’ils sont censés représenter, de vérifier si ces derniers joueront pleinement leur rôle de contrôle de l’action du gouvernement et de défense des aspirations du peuple, maintenant que nous sommes en période de Transition.

 

La question que d’aucuns se posent est de savoir, si députés et sénateurs de la Transition vont critiquer, rejeter ou amender librement et objectivement ce projet de la nouvelle Constitution, notamment les articles qui seraient problématiques.

 

Ou va-t-on assister à la même configuration des législatures sous l’ancien pouvoir Bongo-PDG qui, comme une lettre à la poste, validaient toutes les lois proposées, mêmes celles qui violaient nos us et coutumes par exemple ?

 

D’après certaines langues, les parlementaires de la Transition seraient redevables au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui les a tous nommé. Aussi, il ne serait pas surprenant qu’au terme dudit examen, ils valident majoritairement ce projet de la nouvelle Constitution, même s’il y aurait des choses à redire.

 

Une attitude qui ne rendrait pas service au Chef de l’État, qui milite pour une séparation des pouvoirs.

 

 

Peniel MAVOUNGOU

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