Crise au Gabon : Dieudonné Minlama propose la tenue d’un dialogue nationale ‘’réellement’’ inclusif
LIBREVILLE (Equateur) – Pour Dieudonné Minlama Mintogo, ce dialogue national permettra d’apporter des solutions durables à la crise politique, économique et sociale, qui menace gravement la stabilité du Gabon ainsi que la quiétude des populations gabonaises.
C’est à la chambre de commerce de Libreville, que le président du parti politique ‘’Ensemble pour la République’’, Dieudonné Minlama Mintogo, a lu le samedi 12 janvier dernier, une déclaration sur la crise qui secoue le Gabon depuis 1990. Une crise qui d’après l’homme politique, s’est davantage accentuée notamment avec l’accident vasculaire cérébral dont le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a été victime le 24 octobre 2018, mais aussi avec la tentative de coup d’Etat du lundi 7 janvier dernier, orchestrée par un groupuscule de militaire de la Garde républicaine.
« Cette situation qui met déjà en mal l’environnement politique, économique et sociale du Gabon, vient d’être dégradée par la tentative de coup d’Etat orchestrée par quelques jeunes soldats gabonais. Ces deux faits, ajoutés à un climat politique, économique et social délétère, mettent actuellement en très grande difficulté notre vivre ensemble. Notre pays le Gabon, n’a jamais été aussi proche de l’explosion, aussi proche de sombrer dans l’impasse », a déclaré Dieudonné Minlama Mintogo.
Aussi, face à cette crise qui pourrait conduire le Gabon à l’implosion, le président d’’’Ensemble pour la République’’, propose pour sortir de cette crise, la tenue d’un dialogue nationale réellement inclusif, qui aura pour objectif quatre consensus majeurs, notamment politique, économique, social et sur le vivre ensemble.
Et pour faire aboutir cette proposition, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, a annoncé la mise en place d’une plate-forme citoyenne et républicaine dénommé ‘’Gabon nouveau départ’’, qui accueillera en son sein toutes les forces vives de la nation gabonaise. « Nous avons encore le temps de prendre le destin de notre pays en main (…) Dans tous les cas, si nous nous taisons, les armes parleront à notre place. Et quand les armes parlent, il est difficile de les faire taire », a conclu Dieudonné Minlama Mintogo.
James RHANDAL