Gabon : Les conducteurs de « clandos » sont en colère
LIBREVILLE (Equateur) – Les conducteurs suburbains communément appelés « clando-men » observent depuis ce lundi 7 octobre un mouvement d’humeur pour dénoncer les agissements de la Direction des Transports de la Mairie de Libreville.
D’après le président du Syndicat Libre des Transporteurs Terrestres du Gabon (SYLTTEG), Jean Robert Menié, la Direction des Transports de la Mairie de Libreville serait « la cause de tout le bordel actuel. C’est une direction faite de farfelus, d’affairistes et de corrompus », a-t-il déclaré.
Selon ses explications, elle serait responsable du désordre observé dans ce secteur d’activité avec des taxes diverses qui empêchent les « clando-men » de travailler en toute quiétude.
Le dernier fait en date, est celui de l’arrêté municipal qui a été pris récemment, et qui serait pour le syndicaliste Jean Robert Menié, une nouvelle manœuvre des responsables de cette Direction des Transports pour soutirer plus d’argent aux conducteurs suburbains.
«Il y a là un trop perçu qui est scandaleux. Depuis quand la mairie charge les taxis ?», s’interroge le syndicaliste scandalisé par cet arrêté qui impose un prélèvement sur chaque chargement.
Nonobstant cet arrêté, la Direction des Transports de la Mairie de Libreville impose désormais aux transporteurs une autre taxe, notamment sur l’état mécanique des véhicules.
«En plus de la visite technique exigée par le Ministère des Transports, la Mairie a institué une expertise automobile faite par son propre expert (…) cette expertise à la mairie se fait sans reçu», dénonce le syndicaliste, avant d’exiger «l’arrêt immédiat de cette opération et d’autres, qui sont une arnaque sur les transporteurs qu’on veut asphyxier».
Peniel MAVOUNGOU