Quatre braqueurs agressent une élève à la sortie des cours
LIBREVILLE (Equateur) – Embusqués dans les hautes herbes jouxtant le mur de l’aéroport Léon Mba, non loin de l’échangeur du Lycée Paul Indjédjé Gondjout, les quatre braqueurs dont l’âge varie entre 20 et 25 ans, ont agressé une élève à la sortie des cours, avant d’être arrêtés par des militaires du Camp Aïssa.
D’après le témoignage d’un militaire du Camp Aïssa, les faits se déroulent ce mercredi 16 janvier aux environs de 13 heures, non loin du Lycée public Paul Indjédjé Gondjout (LPIG) de Libreville. Plusieurs élèves qui viennent de finir les cours, regagnent leurs domiciles respectifs. Parmi eux, il y a une jeune fille dont l’identité ne nous a pas été révélée, mais qui réside au quartier Alibandeng, dans le 1er arrondissement de Libreville.
Pour se rendre à son domicile tout comme au Lycée, la jeune fille emprunte une voie secondaire, celle jouxtant la barrière de l’aéroport Léon Mba, et qui donne sur la voie publique en face du Camp de Gaulle. Cette voie secondaire qui est engloutie par des hautes herbes et des arbres, explique le militaire, est en réalité un repère des bandits. « C’est ici que les bandits des alentours viennent se cacher pour dépouiller les riverains dont les élèves, qui empruntent ce raccourcis tous les jours. Ils se cachent dans l’herbe ou derrière les arbres », a-t-il confié.
C’est donc sur cette voie de tous les dangers, que la jeune lycéenne a été agressée. Alors qu’elle marche tout doucement, sans se douter ce qui allait lui arriver, la jeune fille est apostrophée par quatre jeunes hommes, qui se montrent violents. Apeurée par cette provocation, elle serre son sac entre ses mains. Suivant le geste de cette dernière, et ne voyant personne aux alentours, les quatre braqueurs vont se jeter sur elle, en essayant de prendre son sac de force. Au même instant arrivent deux militaires en civil du Camp Aïssa.
« En nous voyant, ces braqueurs vont continuer de tirer sur le sac au point de traîner parterre la jeune fille, qui ne voulait pas lâcher son sac », poursuit notre témoin.
Aussitôt, les militaires interpellent les braqueurs qui vont prendre la fuite dans les marécages. Déterminés à les arrêter, les soldats vont les poursuivre et mettre la main sur deux d’entre eux, avant de les conduire au B2. « Ces braqueurs doivent répondre de leurs actes, c’est pourquoi nous les avons conduits au B2. Si on les amenait à la gendarmerie ou à la police, ils allaient être libérés. Ils auraient pu faire du mal à cette jeune lycéenne », a soutenu ce militaire.
James RHANDAL