« Nous sommes à court de compétitions » Hugor Biyamba

LIBREVILLE (Equateur) – L’international gabonais de tennis, Hugor Biyamba, regrette l’absence de compétitions sur le plan national, à quelques mois du début des jeux africains.

 

Les sports individuels traversent une impasse assez difficile au Gabon. Et la sortie alarmante du jeune international gabonais, n’est autre que la résultante d’une situation de plus en plus inquiétante. Car, dit-on, seule la compétition prépare la compétition. Sevré de compétitions domestiques et internationales, les tennismen gabonais, restés pour la plupart au pays, sont confrontés à l’absence de tournoi de mise en jambes.

 

En effet pervers de la crise économique que traverse le pays avec des subventions au rabais ? Manque d’attractivité d’une discipline où les annonceurs se comptent de moins en moins ? Nul ne sait à ce jour dans quelle direction va la fédération que dirige Samuel Minko. En attendant une improbable et incertaine éclaircie de ce côté, Hugo Biyamba a néanmoins tenu à solliciter l’aide et le soutien des autorités, afin d’apporter des solutions.

 

« Nous sommes à court de compétitions, alors que les jeux africains approchent. Les traditionnels tournois tels que l’Open du Saoti, l’Open du Méridien, l’Open des entreprises, pour ne citer que ces quelques compétitions, qui ne jouent quasiment plus. Nous n’avons discuté cette année que le championnat national, ce qui me parait assez faible pour prétendre aller rivaliser avec les meilleurs », a-t-il soutenu.

 

Rappelons que le jeune international gabonais vient de passer six mois de formation aux Etats-Unis. Un stage d’apprentissage dont l’objectif était de se perfectionner  sur un programme complet abordant tous les aspects du jeu.

 

Franck ENGOHANG

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