Gabon/Référendum : Le vote a bien débuté à Ntoum
NTOUM (Equateur) – Dans la commune de Ntoum, le vote a bien débuté ce samedi 16 novembre. De manière fébrile, les électeurs arrivent dans les bureaux de vote où sont déjà présents les observateurs.
Les présidents des bureaux, assesseurs, secrétaires et observateurs sont déjà présents pour accueillir les premiers électeurs. Dans les différents centres de vote que nous avons sillonnés, il n’y a pas encore d’affluence, mais la détermination d’accomplir son devoir civique semble au rendez-vous.
« C’est le jour du vote. Après une semaine de campagne, c’est maintenant que nous devons matérialiser dans l’urne notre choix pour ou contre la nouvelle Constitution. Je viens de voter en faveur de la nouvelle loi fondamentale qui, pour moi, va changer notre quotidien », a laissé entendre Jean-Paul qui sort d’un bureau de vote du centre de l’école Saint Thomas où on observe une assez forte mobilisation des électeurs..
Au centre de vote de Lubin Martial, les électeurs sont plus présents. A tour de rôle, chacun récupère les bulletins prévus avant d’entrer dans l’isoloir pour faire son choix. Une fois décidé, c’est dans une enveloppe que le bulletin choisi, soit du oui ou du non, est mis dans l’urne sous le regard des observateurs. « Je viens de voter. Le vote étant secret, je préfère ne pas vous dire ce que j’ai choisi », nous dit Amélie.
Même son de cloche au centre de vote du centre social de Ntoum. Là aussi l’affluence des électeurs est perceptible. En rang, chacun attend son tour pour exprimer son vote. Pour le président de l’un des bureau de vote, Yannick Obame Ekouaghe, tout se passe bien. Mais la grande affluence est attendue pour l’après-midi.
Rappelons que ce samedi 16 novembre, les gabonais se rendent dans les différents centres de vote du pays afin de voter en faveur ou non de la nouvelle Constitution proposée par les autorités de la Transition. Près d’une semaine, les partisans du oui et du non ont battu campagne pour convaincre les populations qui décident aujourd’hui dans les urnes.
Levi NGOMA