Gabon/Litige foncier : Qui du colonel Mabiala Lamoureux et de Parfait Moundounga Doukakas, est propriétaire de la parcelle n°372 d’Akournam 1 ?

LIBREVILLE (Equateur) – L’interrogation vaut son pesant d’or, au regard des documents présentés à la Rédaction de l’Agence de presse EQUATEUR (APE) concernant le litige foncier qui oppose le colonel Christian Mabiala Lamoureux à Parfait Moundounga Doukakas. L’arrêté d’attribution n°512 datant du 20 décembre 1979 et le procès-verbal de mise en valeur n°003810/MDCULOG/DGTTC, semblent indiqués que Parfait Moundounga Doukakas est le véritable propriétaire.

 

La parcelle n°372 section CL2 située non loin du Centre des métiers Jean Violas de la Société d’Energie et d’Eau et Gabon (SEEG) dans le quartier Akournam 1 dans la commune d’Owendo, est au centre d’un litige foncier entre le colonel Christian Mabiala Lamoureux et Parfait Moundounga Doukakas.

 

Le premier cité, revendiquerait la paternité de ladite parcelle, qui lui aurait été accordée par la Société nationale immobilière (SNI). Mais, d’après les documents fournis par le second, c’est-à-dire Parfait Moundounga Doukakas, la parcelle litigieuse appartiendrait en réalité à sa famille, et ce, depuis 1979. « Mon père, en tant qu’ancien agent du cadastre, avait dès le 12 février 1977 entamé auprès du cadastre une procédure pour obtenir ladite parcelle. En guise de preuves, vous pourriez consulter le procès-verbal de mise en valeur n°003810/MDCULOG/DGTTC dans lequel il fait référence à l’arrêté d’attribution n°512 du 20 décembre 1979 », a confié Parfait Moundounga Doukakas.

 

Un argument de taille qui remet en cause les allégations du colonel qui aurait indiqué, que cette parcelle lui aurait été donnée par la SNI en 2012. Malheureusement, il n’existerait aucun document le prouvant. Malgré cette preuve accablante, le colonel aurait tout de même décidé de prendre par la force ladite parcelle. C’est ainsi que le 13 octobre 2021, il aurait envoyé des agents du B2 sur cette parcelle pour interrompre les travaux que Parfait Moundounga Doukakas avait entrepris, mettant aux arrêts deux membres de sa famille. « Il a fallu l’intervention de certains parents auprès du premier responsable de cette institution », souligne M. Moundounga Doukakas.

 

Et comme si ces actes d’intimidation ne suffisaient pas, le colonel Mabiala aurait en janvier 2024, démoli les murs de la maison en construction de Parfait Moundounga, avant d’ériger une clôture par des militaires en civil, alors qu’il existe un rendu du cadastre qui atteste que la famille Doukakas est bel et bien propriétaire de ladite parcelle.

 

Craignant pour sa vie et celle de sa famille, Parfait Moundounga Doukakas sollicite l’intervention des autorités du CTRI en tête desquelles le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin que le colonel Christian Mabiala Lamoureux arrête ses intimidations et se retire de sa parcelle. Que le ministre du cadastre se saisisse de ce dossier pour que ce litige foncier soit définitivement réglé, car force doit rester à la loi. Affaire à suivre !

 

 

LA REDACTION

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