Rosaline Guendehou ou l’amour pour l’évangile
LIBREVILLE (Equateur) – Décédée il y a quelques semaines à l’âge de 58 ans, Rosaline Guendehou, chrétienne aux Assemblées de Dieu du Gabon, a servi le Seigneur Jésus-Christ toute sa vie dans l’évangélisation, et ce dans plusieurs nations.
Les Assemblées de Dieu du Gabon, paroisse de Kalikak dans le 1er arrondissement de Libreville, viennent de perdre l’une des femmes les plus importantes de son mouvement. Rosaline Guendehou, responsable du groupe d’évangélisation Dorcas est décédée il y a quelques semaines, après avoir servi durant longtemps, le Seigneur Jésus-Christ et la cause de l’évangile.
Appelée affectueusement ‘’Maman Jean’’ du prénom de son époux, Rosaline Guendehou a sillonné les nations aux côtés de son mari, l’ancien Jean Guendehou, notamment au Bénin, au Burkina Faso et au Niger, avant de déposer définitivement leurs valises au Gabon. « Avec son groupe Dorcas, elle se rendait dans les hôpitaux pour évangéliser et prier pour les malades. Le salut des âmes était vraiment sa préoccupation », confie Eric Ulrich M’Badibuk, l’un des ancien des Assemblée de Dieu, paroisse de plaine orety.
Hormis l’évangélisation, ‘’Maman Jean’’ œuvrait également dans le social, en venant en aide à ceux qui étaient dans le besoin, particulièrement les femmes. Ces femmes qui avaient des soucis dans leurs foyers, étaient soutenues de jour comme de nuit par Rosaline Guendehou. Entre ses mains, les femmes trouvaient le réconfort et la solution à leurs problèmes.
« Elle avait reçu du Seigneur Jésus-Christ un don de guérison particulier. Lorsque Maman Jean priait pour les femmes stériles, elles concevaient. Non pas un enfant, mais au moins deux. C’était une femme de prière. Elle s’impliquait aussi dans la résolution des problèmes de couples avec succès », a ajouté l’ancien M’Badibuk.
Pour Julior Ndjila Léyoubou, évangéliste à l’Eglise internationale Chapelle des vainqueurs, qui a connu la défunte, c’était une femme de cœur, très portée vers le social. « L’hospitalité était l’une des qualités de cette servante du Seigneur. Elle était très accueillante et traitait tout le monde au même pied d’égalité. C’est vraiment une grande perte pour l’église », a exprimé l’évangéliste.
Rosaline Guendehou était également une couturière de formation. Lorsqu’elle n’était pas occupée par l’évangélisation, elle œuvrait à la formation des femmes intéressées par la couture africaine. Ses obsèques débuteront le vendredi 25 janvier prochain à son domicile sis au quartier derrière la prison, dans le 1er arrondissement de Libreville.
James RHANDAL