Gabon : Cri de détresse des chômeurs au président de la Transition
LIBREVILLE (Equateur) – Les chômeurs regroupés au sein du Mouvement National des chômeurs du Gabon (MNCG) ont assiégé lundi 23 décembre l’Assemblée nationale, afin d’attirer l’attention du président de la Transition sur leur situation.
Lundi 23 décembre 2024, les chômeurs regroupés au sein du Mouvement National des chômeurs du Gabon (MNCG) se sont rendus à la Maison du Peuple, c’est-à-dire à l’Assemblée nationale pour crier leur frustration face à leur situation de chômage qui ne change pas, et ce malgré les actions menées par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Certains ont déposé des dossiers à la Fonction publique après l’annonce du communiqué numéro 13 du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), tandis que d’autres ont créé des entreprises. Mais jusqu’à présent, ils n’ont aucune information sur l’avancée de leurs dossiers. C’est du moins ce qu’à laisser entendre Axel Kombila Kombila, porte-parole du MNCG.
« Le 08 août 2024, le Chef de l’État avait reçu les jeunes issus de notre mouvement et a fait un ensemble de promesses. À ce jour, nous avons ouvert une quarantaine d’entreprises et deux sociétés, mais aucune action concrète n’a été entreprise de la part de l’État. On nous demande de patienter, mais la patience ne paie pas les charges, ne remplit pas les ventres, n’assure pas la santé. Nous sommes précarisés dans notre propre pays et nous n’acceptons plus que d’autres personnes soient intégrées en catimini », a-t-il déclaré.
Le 4e Vice-président de l’Assemblée nationale, Geoffroy Foumboula Libéka Makosso a tenté de les rassurer. « Le mouvement que vous avez créé ce matin montre qu’il y a eu une observation au départ. Il est important de voir comment, ensemble avec les autres collègues du bureau de l’Assemblée nationale, nous pouvons poursuivre ce qui a été commencé en matière d’échanges. Je n’ai pas de compétence pour parler des postes budgétaires, mais voyons comment capitaliser autour des questions liées à l’entrepreneuriat, car c’est mon domaine », a-t-il dit.
Peniel MAVOUNGOU