Gabon : Fin de la seconde session ordinaire de l’Assemblée nationale
LIBREVILLE (Equateur) – Conformément aux dispositions combinées des articles 49 nouveau de la Charte de la Transition et 32 du Règlement de l’Assemblée nationale de la transition, la seconde session ordinaire dite budgétaire de la Chambre basse du parlement a pris fin ce mardi 31 décembre. Le président de l’Institution, Jean-François Ndongou s’est dit satisfait du budget voté par les parlementaire et qui permettra à l’Etat de remplir ses obligations financières, tout en interpellant les gabonais au respect de la Loi.
C’est au Palais Léon Mba siège de l’Assemblée nationale que les députés gabonais ont clos ce mardi 31 décembre la seconde session ordinaire de l’Institution en présence du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, des présidents des Institutions Constitutionnel et des diplomates accrédités au Gabon. Pour le président de l’Assemblée national, Jean-François Ndongou, cette session ordinaire dite budgétaire, a permis aux parlementaires de voter un budget qui « permettra à l’Etat de remplir les obligations financières qui sont les siennes tout en préservant les équilibres nécessaires à une croissance soutenue de notre économie », a-t-il indiqué.
Un budget en équilibre (en recettes et en dépenses) qui s’élève à la somme de Quatre Mille Deux Cent Quatre Milliards Neuf Cents Millions (4.204.900.000.000) FCFA, et qui est légèrement en hausse de Quarante Deux Milliards Neuf Cents Millions (42.900.000.000) FCFA, comparativement à la loi de finances de l’exercice 2024.
Cependant, Jean-François Ndongou exhorte chaque animateur de la chaine fiscale à se surpasser en 2025 pour permettre à l’Etat et à tous ses démembrements de disposer des ressources nécessaires à leur fonctionnement optimal qu’attendent les gabonais. « Au-delà des régies financières, j’en appelle également au sens de civisme de l’ensemble de nos compatriotes qui doivent se persuader que le respect de la loi fiscale est un impératif citoyen », a-t-il ajouté.
Sur le volet dépenses, la Représentation nationale a engagé chaque membre du gouvernement notamment, à utiliser de manière efficace et rationnelle le budget sollicité et obtenu. « Chaque responsable public doit pouvoir donner à chacune des dépenses un objectif économique et donc, à commuter la logique des moyens à celle des objectifs et des résultats », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le président Ndongou a également évoqué un point qui tient à cœur les parlementaires du Palais Léon Mba. Il s’agit du respect de la Loi. A ce sujet, il a tenu à rappeler à l’ensemble des gabonais dont les éléments des Forces de défense et de sécurité, que la loi et l’ordre représentent le soubassement du vivre-ensemble.
« Nous ne sommes réellement un Etat que si nous pouvons nous donner des lois et les respecter scrupuleusement. Respecter la règle établie est le premier devoir élémentaire du citoyen ; C’est respecter sa propre volonté et se dire, comme ce philosophe célèbre Jean Jacques Rousseau, dans ‘’Du Contrat Social’’, je cite « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ». La règle de droit s’applique donc à tous sans distinction, pouvoirs publics et citoyens, personne physique ou morale y compris à l’égard de ces citoyens qui, sous l’anonymat des réseaux sociaux ou sous la couverture d’appartenance aux Forces de Défense et de Sécurité, s’estiment non assujettis aux respects des convenances et des exigences de la loi », a-t-il déploré.
Pour Jean-François Ndongou force doit rester à la loi. Aussi, la Représentation Nationale exhorte le Premier ministre Raymond Ndong Sima à prendre des mesures énergiques face aux dérives qu’elle condamne d’ailleurs fermement.
Levi NGOMA