Agression d’un enseignant : Le ministre de l’Education nationale s’insurge contre les violences en milieu scolaire
LIBREVILLE (Equateur) – Pour le ministre de l’Education nationale, Michel Menga, les violences en milieu scolaire sont à proscrire.
Au lendemain de l’agression de l’enseignant Yannick Ondo Ondo par Godefroi I.K, élève en classe de 3ème au Lycée Diba-Diba sis au quartier Bel-Air, dans le 1er arrondissement de la Commune de Libreville, le ministre de l’Education nationale, Michel Menga, s’est rendu mardi dernier dans cet établissement, pour rencontrer la direction du Lycée, afin de s’imprégner de ce qui s’est réellement passé.
Il ressort de cette rencontre, qu’une violence verbale serait la cause de la violence physique dont l’enseignant Yannick Ondo Ondo, a été victime la semaine dernière. Pour le membre du gouvernement, les violences, quelle qu’en soit le type, n’ont pas leur place en milieu scolaire. Loin de justifier la bastonnade que Yannick Ondo Ondo a reçue de la part de son élève de 18 ans, Michel Menga a rappelé aux enseignants qu’en tant que pédagogues, ils n’avaient nullement le droit d’injurier un élève.
En effet, selon les informations recueillies auprès des élèves et de quelques enseignants du Lycée Diba-Diba, Yannick Ondo Ondo aurait insulté Godefroi I.K, qui a mal supporté l’affront public de l’enseignant, d’autant plus qu’il se serait pris ses parents. Très remonté, l’élève a agressé sauvagement son enseignant qui s’est retrouvé à l’hôpital avec le tibia fracturé et plusieurs hématomes au visage. Une version des faits, que la victime aurait nié, apprend-on.
Le jeune élève qui a été exclu du Lycée Diba-Diba, serait entre les mains de la police. Il risque un emprisonnement de 2 à 3 mois pour agression physique sur la personne de Yannick Ondo Ondo. Cependant, il est aussi à remarquer, que l’injure publique est également punie par la loi. A cet effet, les parents de Godefroi I.K pourraient ester en justice Yannick Ondo Ondo.
Rappelons que les violences en milieu scolaire prennent des proportions inquiétantes, notamment les bagarres à l’arme blanche, des agressions sur les enseignants, des meurtres et la consommation des drogues. Une situation qui a obligé le procureur de la République, a sillonné dernièrement, certains établissements pour mettre en garde les enseignants et les apprenants.
Levi NGOMA