Gabon : Les avocats de Sylvia et Noureddin Bongo continuent de dénoncer les conditions de détention de leurs clients
LIBREVILLE (Equateur) – Lors d’un point presse en visioconférence depuis Paris, jeudi 9 janvier dernier, que les avocats de Sylvia Bongo Ondimba et de Noureddin Bongo Valentin ont dénoncé les conditions de détention et les sévices infligés à leurs clients. A cet effet, ils ont annoncé la désignation par le tribunal judiciaire de Paris, d’un magistrat du pool crimes contre l’humanité pour enquêter sur ces faits.
D’après cette information relayée par notre confrère de Gabonreview, depuis leur incarcération en août 2023, l’ancienne Première dame du Gabon et son fils Noureddin seraient détenus dans des conditions inhumaines. Les révélations faites par leurs avocats, notamment Me François Zimeray, Me Catalina de la Sota et Me Olivier Sur, dressent un tableau sombre de tortures, privation de promenade, isolement total et défiguration par la souffrance physique et morale, rapporte notre confrère.
Les avocats réfutent fermement les affirmations du procureur de Libreville, qui avait soutenu que les droits de la défense étaient respectés. Ils prétendent que ces séances de torture auraient également servi à forcer la famille Bongo à signer des transferts bancaires et des pouvoirs, conduisant à une dépossession quasi totale de leurs biens, apprend-on de ce media gabonais rapporte également que ces avocats ont déposé une plainte à Paris pour séquestration arbitraire, actes de torture et barbarie.
Une plainte qui a conduit à la désignation d’un magistrat du pool crimes contre l’humanité pour une enquête approfondie. En parallèle, poursuit Gabonreview, les avocats ont saisi le groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires dans le but de renforcer la pression internationale sur le Gabon, afin d’obtenir des réponses.
LA REDACTION