Gabon : Le pays veut attirer plus d’investissements
LIBREVILLE (Equateur) – Le « Forum d’Investissement Gabon Global Gateway », un événement organisé par l’Union européenne, s’est déroulé ce jeudi 30 janvier dans la capitale gabonaise. Cette rencontre vise à offrir aux autorités gabonaises une plateforme pour attirer un volume accru d’investissements.
L’ouverture de cette session a été marquée par les interventions du ministre de l’Économie et des Participations, Mark Alexandre Doumba, ainsi que de l’ambassadrice de l’Union Européenne, Cécile Abadie, en présence du Vice-premier ministre, Alexandre Barro Chambrier.
Pour le ministre de l’Économie et des Participations, Mark Alexandre Doumba,, « Le Gabon Global Gateway et les instruments que vous nous présenterez pendant ce forum nous permettrons de mobiliser davantage de flux d’investissements directs étrangers sur le Gabon, de pouvoir, effectivement, orienter ces investissements vers le secteur privé, puisqu’au Gabon, traditionnellement, l’essentiel du développement a été porté par l’État et nous avons toujours besoin d’appui budgétaire pour pouvoir construire les infrastructures qui touchent tous les secteurs », a déclaré le membre du gouvernement.
Ainsi donc, ce forum représente une opportunité stratégique pour le Gabon, permettant de renforcer les liens économiques avec des partenaires internationaux et d’explorer de nouvelles avenues de financement. Les discussions qui se sont tenues ont permis d’identifier les secteurs prioritaires susceptibles d’attirer des investisseurs étrangers.
En outre, la participation de hauts responsables gouvernementaux souligne l’importance accordée par le Gabon à l’attraction d’investissements étrangers. Ce type d’initiative est crucial pour le développement économique du pays, car il permet non seulement de diversifier l’économie, mais aussi de créer des emplois et d’améliorer les infrastructures. Les résultats de ce forum pourraient avoir un impact significatif sur la trajectoire économique du Gabon dans les années à venir.
Pour sa part, Cécile Abadie, l’ambassadrice de l’Union européenne, a souligné les transformations significatives que l’organisation a connues ces dernières années en ce qui concerne ses priorités. Elle a noté qu’auparavant, le financement du développement était principalement assuré par quelques bailleurs de fonds traditionnels, bien identifiés. Cependant, la situation a évolué, avec l’émergence de nouvelles politiques de coopération mises en place par divers États. Cette diversification a élargi le paysage de la coopération internationale, rendant le secteur plus dynamique et compétitif.
Peniel MAVOUNGOU