Gabon/Présidentielle 2025 : CNR et TELEMA contre la candidature d’Oligui
LIBREVILLE (Equateur) – La Coalition pour la nouvelle république (CNR) et la plateforme TELEMA ont manifesté leur désaccord envers la candidate du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, tout en réclamant la réalisation de l’élection présidentielle en août, conformément au calendrier établi par le CTRI.
La Coalition pour la Nouvelle République (CNR) ainsi que l’organisation TELEMA ont souligné l’importance de respecter l’engagement pris par le président de la transition, qui a affirmé qu’il ne se présenterait pas aux élections présidentielles de 2025.
« La CNR et TELEMA demandent le respect de l’engagement du président de la transition à ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2025 », ont déclaré les deux plateformes politiques.
Pour la CNR et TELEMA, cette déclaration du président de la transition est cruciale pour garantir la stabilité politique et la confiance des citoyens dans le processus démocratique en cours.
Il est impératif que les autorités concernées prennent en considération cet engagement afin de préserver l’intégrité des institutions et de favoriser un climat de paix et de dialogue, pensent-elles.
Le respect de cette promesse est perçu comme un gage de bonne foi et de volonté de la part du président de la transition de mener à bien une véritable transition démocratique, sans chercher à prolonger indûment son mandat, ont-elles laissé entendre.
Les deux entités ont également insisté sur l’importance de respecter le calendrier établi, qui prévoit la tenue de l’élection présidentielle en août 2025, ainsi que sur l’exclusion des membres des forces armées et des magistrats du processus électoral.
Selon leur point de vue, l’introduction du nouveau code électoral, qui permet l’intégration des militaires et des magistrats dans le domaine politique, représente une décision qui pourrait compromettre l’État de droit.
De plus, elles soulignent que cette intégration pourrait entraîner une politisation des institutions de défense et de justice, ce qui serait préjudiciable à l’équilibre démocratique.
En effet, la présence de ces acteurs dans le processus électoral pourrait altérer l’impartialité nécessaire à la bonne conduite des élections et à la protection des droits des citoyens.
En conséquence, elles plaident pour un cadre électoral qui exclut toute forme d’interférence militaire ou judiciaire, afin de garantir la stabilité et la légitimité du processus électoral à venir.
Peniel MAVOUNGOU