Gabon/Présidentielle 2025 : Ondo Ossa promet de rendre impossible l’élection du 12 avril prochain

LIBREVILLE (Equateur) – D’après l’ancien candidat à la présidentielle du 30 août 2023, les dispositions ont été prises pour empêcher la tenue du scrutin le 12 avril prochain.

 

« Je prends les dispositions qui sont miennes pour qu’elle n’ait pas lieu » , a-t-il déclaré dans une vidéo devenue virale sur les réseaux.

 

Le professeur Albert Ondo Ossa qui continue de prétendre qu’il est le vainqueur de la présidentielle du 30 août 2023 face à Ali Bongo Ondimba (victoire annulée par les militaires), n’a pas l’intention de laisser une tierce personne diriger légalement le Gabon en tant que président élu.

 

Pour Albert Ondo Ossa, si jamais Brice Clotaire Oligui Nguema était élu président de la République, le Gabon deviendrait ingouvernable. Par conséquent, lui, Ondo Ossa, sera intronisé par les autorités gabonaises afin de diriger le pays.

 

Toutefois, prévient-il, sa sortie de dimanche 30 mars est la dernière en sa qualité de président élu. La prochaine fois, il prendra la parole en qualité de chef de l’Etat au pouvoir, a-t-il laissé entendre.

 

Des propos que plusieurs gabonais prennent au sérieux, au regard de ce qui s’est passé en août 2023 peu avant le coup de libération.

 

Pour rappel, le professeur Ondo Ossa avait déclaré en août 2023, que le candidat du PDG, Ali Bongo Ondimba tomberait, alors que ce dernier était convaincu d’un 3e mandat à la tête du pays et du soutien de l’armée. Malheureusement pour lui, il a été renversé par les militaires au pouvoir depuis le 30 août 2023.

 

Aujourd’hui, à quelques jours de l’élection présidentielle du 12 avril prochain, c’est le même Ondo Ossa qui met en garde les autorités de la Transition dont le président Brice Clotaire Oligui Nguema. Il promet que ce dernier, si d’aventure il était élu président de la République, ne dirigera pas le Gabon.

 

Dans ses propos assez virulents, le professeur Albert Ondo Ossa semble annoncé un nouveau coup d’Etat en préparation. Des allégations assez graves et qui peuvent être considérées comme une atteinte à la sûreté de l’État.

 

Sur qui compte-t-il pour mettre en œuvre son plan de déstabilisation du pays? Pourquoi les autorités de la Transition ne réagissent-t-elle pas? Des questions que se posent plusieurs gabonais. Affaire à suivre !

 

Jaulene LEMBEME

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