Bilie-By-Nzé condamne l’attitude de Daniel Cousin
LIBREVILLE (Equateur) – Le ministre d’Etat en charge des Sports, Alain Claude Bilié-By-Nzé, tout en regrettant la sortie du sélectionneur national du Gabon, Daniel Cousin, concernant ses arriérés de salaire, a indiqué que ce dernier sera payé selon un échéancier.
S’exprimant sur les ondes d’une radio périphérique de la place sur l’actualité sportive nationale, le ministre des Sports, Alain Claude Bilié-By-Nzé a apporté des éclairages au sujet de la sortie du sélectionneur national du Gabon, Daniel Cousin, en ce qui concerne notamment ses impayés de salaire.
Le patron des sports a dans un premier temps, tenu à lever toute équivoque en indiquant que l’actuel sélectionneur national du Gabon, n’avait aucun contrat durant les deux années passées au sein de l’équipe en qualité de manager général. Mais que ce dernier possède en revanche un bail qui s’achève cette fin du mois de février avec effet retro actif.
Par ailleurs, il a regretté l’attitude du sélectionneur des Panthères, estimant que ce dernier a fait preuve d’un manque de patriotisme en exposant sur la place publique un problème qui pouvait être géré en interne, comme le prévoient d’ailleurs les termes du contrat.
« Je suis désolé que Daniel Cousin qui tient l’équipe nationale à un mois d’un match décisif contre le Burundi puisse tenir de tels propos qui portent un coup à la fois à l’image du pays, au moral de l’équipe et à son honorabilité à lui », a-t-il déploré, tout en rassurant que Daniel Cousin sera payé à travers un accord qui sera trouvé entre lui et le Fond national pour le développement du sport (FNDS) déjà saisi sur le sujet.
Bilié-By-Nzé avoue également avoir reçu la correspondance de l’avocat de Daniel Cousin. « J’ai reçu un courrier de son avocat qui officie au barreau de Bruxelles. Le contrat avec Daniel Cousin indique que ce litige doit se régler au Gabon, et nous n’en sommes pas encore à ce stade, car le temps de la négociation qui permet de régler ce problème à l’amiable n’a pas encore été épuisé (…) », explique le membre du gouvernement visiblement remonté.
Pour lui « cette manière de procéder rappelle exactement un certain nombre de caprices, de certains footballeurs de cette équipe ». Et de conclure : « Lorsqu’on n’a pas de résultats, on n’a pas le droit de se comporter de la sorte ».
Franck ENGOHANG