140 tonnes de produits impropres à la consommation détruites par la DGCC
LIBREVILLE (Equateur) – Il s’agit entre autres des ailes de poule, des cuisses de poule et du poisson, qui ont été retirés du marché, avant d’être détruits ce lundi 18 février à Owendo, par la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC).
C’est à la décharge de la société sanivit, spécialiste des techniques d’incinération et située au quartier Alénakiri dans la commune d’Owendo, que ces produits impropres à la consommation, ont été détruits. D’après le directeur général de la DGCC, Emmanuel Eyeghé Nzé, c’est au cours de l’opération de contrôle des bonnes pratiques d’hygiène, de conservation et de stockage applicables au secteur de la distribution des produits et denrées alimentaires, menée depuis le mois de janvier dernier auprès de certains opérateurs grossistes par ses agents enquêteurs, que lesdits produits ont été saisis.
« A l’issue de cette opération, des produits impropres à la consommation ont été trouvés et retirés du marché. On parle d’environ 140 tonnes de produits impropres à la consommation. Parmi lesquels vous avez les ailes de poule, les cuisses de poule et du poisson », a déclaré Emmanuel Eyéghé Nzé.
Toujours d’après le directeur général de la DGCC, ces produits alimentaires ont été détériorés, faute de chambres froides et de conditions de stockage conformes à la réglementation. « Pourquoi les produits étaient impropres à la consommation ? Déjà la température de certaines chambres froides n’était pas respectée. Les dates limites de consommation des produits étaient dépassées », a soutenu M. Eyéghé Nzé.
Au cours de cette opération de contrôle, la DGCC a également trouvé d’autres infractions, notamment la falsification des dates limites de consommation et l’absence de documents d’importation.
« Chez certains opérateurs nous avons trouvé qu’ils avaient modifié les dates limites de consommation pour les proroger, ce qui est une infraction. Nous avons ouvert des contentieux administratifs avec tous ces opérateurs. Et à titre conservatoire, les produits impropres à la consommation ont été retirés, et nous avons commencé le processus de destruction », a-t-il souligné, avant de préciser que les indélicats s’exposent à des amendes allant de 30 000 francs CFA à 300 000 000 de francs CFA, mais aussi à des peines d’emprisonnement de 2 à 3 ans.
Levi NGOMA