La DGCC s’attaque à l’augmentation illicite du prix du sucre au Gabon

LIBREVILLE (Equateur) – C’est pour lutter contre l’augmentation illicite du prix du sucre, qui est vendu à 1 000 franc CFA par certains commerçants, qu’une opération de sensibilisation sur le prix homologué par les pouvoirs publics et qui est de 845 francs CFA, a été lancée ce lundi 18 février à Libreville, par la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC).

 

Pour le directeur général de la DGCC, Emmanuel Eyéghé Nzé, qui était accompagné du directeur général de la sucrerie africaine du Gabon (SUCAF), Benoît Simon, cette opération qui s’étendra sur l’ensemble du territoire national dès ce mardi 17 février, a pour objectif principal de rappeler aux commerçants le prix du sucre homologué par les autorités gabonaises, qui est de 845 francs CFA le kilo.

Le DG de la DGCC vérifiant le prix du sucre auprès d’un commerçant

« L’objectif pour nous est de ramener le prix du sucre à 845 francs CFA et non à 1 000 francs CFA comme il se pratique actuellement (…) Nous allons multiplier les réunions avec les grossistes et les semi-grossistes, pour que le paquet de sucre puisse être à la disponibilité de tout le monde au prix de 845 », a déclaré le directeur général de la DGCC, Emmanuel Eyéghé Nzé.

 

Cette opération de sensibilisation sur le prix du sucre, a été également l’occasion pour Eyéghé Nzé et son équipe de la DGCC, d’afficher dans les magasins, les prix réels des différents types de sucre produits par la SUCAF et commercialisés au Gabon. « En matière de transparence commerciale, l’affichage est obligatoire. C’est pour éviter justement, que certains commerçants fixent les prix comme bon leur semble », a précisé le directeur général de la DGCC.

La nouvelle mercuriale des prix du sucre au Gabon

Pour sa part, le directeur général de la SUCAF, s’est félicité de cette opération de sensibilisation lancée par la DGCC. « En tant qu’industriel qui propose des produits sur le marché aux consommateurs, il était important qu’on puisse s’associer à cette mission de sensibilisation, pour vérifier que nos produits sont bien en magasin, afin de répondre aux besoins des consommateurs d’une part, et que la réglementation en matière de prix du sucre est bien respectée d’autre part », a-t-il souligné.

 

 

James RHANDAL

 

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