Education nationale : Les vacations des enseignants seront payées
LIBREVILLE (Equateur) – C’est au cours de la rencontre qu’il a eue jeudi 7 mars dernier à Libreville, avec les syndicats du secteur éducation, que le ministre d’Etat en charge de l’Education nationale, Michel Menga M’Essone, l’a annoncé sans toutefois donner une date.
Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de cette rencontre, notamment les vacations des enseignants qui s’élèvent à 7 milliards de FCFA, le recrutement des enseignants sans salaires et l’interdiction ‘’illégale’’ des activités de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) par le gouvernement.
S’agissant du premier point, le membre du gouvernement a rassuré les enseignants. Sans préciser une date, Michel Menga M’Essone a affirmé que les vacations que l’Etat doit à ses enseignants seront payées.
Quant au recrutement des enseignants des promotions 2015 et 2016 de l’Eni et l’Ens, qui sont sans salaires depuis quelques années, le ministre d’Etat a confié aux syndicats, que le gouvernement a reçu des instructions du président de la République, afin qu’ils soient recrutés. Malheureusement, a-t-il souligné, ce recrutement est assujetti au toilettage de la liste des ayants droit dont le nombre oscillerait autour de 2000.
Une opération nécessaire soutient Menga M’Essone, car parmi ces ayant droits, il y aurait des non-enseignants. Les syndicats qui ne sont pas opposés à une telle opération, insistent néanmoins sur le recrutement immédiat et le versement des salaires aux enseignants.
Concernant l’interdiction ‘’illégale’’ des activités de la Conasysed par le gouvernement depuis le 17 mars 2017, le membre du gouvernement a pris l’engagement de se rapprocher du gouvernement pour en savoir plus sur la situation de cette centrale syndicale des enseignants du secteur éducation.
Pour justifier la levée de cette interdiction, les syndicats ont brandi au ministre d’Etat, l’article 4 de la Convention de l’OIT, qui dispose que « les organisations des travailleurs ne sont pas sujettes à dissolution ou à suspension par voie administrative ». Une disposition juridique qui d’après eux, démontre que le gouvernement gabonais a violé la Convention de l’OIT, que l’Etat gabonais a pourtant ratifiée.
Levi NGOMA