Appel à agir de Brice Laccruche Alihanga : Nicolas Nguéma répond !
LIBREVILLE (Equateur) – Au lendemain de ‘’l’Appel à agir’’ du directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, le président du parti politique de l’opposition ‘’Pour le changement (PLC)’’, Nicolas Nguéma, a tenu à répondre sur sa page facebook à cet appel, qu’il qualifie de creux, de démagogue et d’inepte. En voici la teneur.
Réponse à M. Brice Laccruche concernant l’appel à agir !
Joseph Goebbels, grand théoricien nazi a écrit: » celui qui peut régner sur la rue régnera un jour sur l’état, car toute forme de pouvoir politique et de dictature à ses racines dans la rue « .
Issu politiquement de « la rue », au propre comme au figuré, l’impétueux DCPR, comme l’appelle sa cohorte de vassaux, s’est cru investi du devoir de répondre à notre « appel à agir », contre toutes les turpitudes qui ont cours actuellement contre notre pays et ses institutions, par le système Bongo -PDG – AJEV – RV, par son « appel à agir » à lui-même, creux, démagogue et inepte.
Rappelant, sans cesse et sans masque, que le fond de sa réflexion s’appuie et s’inspire de la vision sociétale de son président, maître et ami, Ali Bongo, le DCPR, vient faire la leçon aux gabonais, les invitant à agir, où qu’ils soient et quels qu’ils soient, pour le Gabon, et pour l’intérêt général. Il faut lui dire que ce qu’il demande relève de la vie associative et qu’une vie associative s’organise et surtout qu’un pouvoir sérieux met en place le cadre juridique qui facilite le développement d’une vie associative.
En tout cas, ce n’est pas avec une loi datant de 1962 et totalement obsolète qu’on favorise la vie associative. A -t-il seulement entendu parler de la loi 35/62 ? L’a-t-il lue ? Manifestement non. Sinon, il ne s’hasarderait pas à de telles suggestions, qui ouvrent la porte au clientélisme et au populisme, marque de fabrique de l’Ajev. Il serait bien de lui rappeler que son président est « temporairement indisponible » selon Mborantsuo et qu’il gagnerait à ne pas lui prêter ses propres lubies.
Installés au pouvoir depuis près de 10 ans bientôt, « sa bande et lui », ou bien devrait-on dire maintenant » lui et sa bande « , disposent de tous les pouvoirs, et de tous les leviers institutionnels, mais nulle part il n’est point visible de preuves ou d’actions révélatrices de leur prise en compte de l’intérêt général. Incapables de gérer des choses aussi simples qu’un acte administratif d’état civil, ces gens se sont crus capables de gérer le Gabon (un Etat).
Regardez et prospectez autour de nous, et plus loin sur la planète, Mr le DCPR, jamais un tel patchwork, fait de tout ce qu’un pays peut compter comme incompétence, légèreté et coquinerie, n’a été aux commandes d’une nation. Si vous étiez gabonais, peut-être arriveriez-vous à saisir le sens de notre « appel à agir », mais hélas pour vous, vous ne l’êtes pas.
Et c’est justement parce-que vous ne l’êtes pas, que vous pensez que les préoccupations des gabonais sont ailleurs. L’évangile, sortie de la bouche de Satan est un mensonge.
Jamais vous ne réussirez à convaincre un seul gabonais que vous saisissez le début du commencement des notions induites par « l’intérêt général », car à leurs yeux, d’intérêt vous n’en avez aucun. Continuez de faire votre boulot de destruction de l’état avec la multitude de délinquants qui vous accompagnent dans cette entreprise et laissez les gabonais s’occuper de leur propriété la plus précieuse : le Gabon.
La REDACTION