Enfin de retour !
LIBREVILLE (Equateur) – Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, est définitivement rentré au Gabon, ce samedi 23 mars, après avoir passé cinq mois de convalescence à Rabat au Maroc.
Très attendu par la population gabonaise, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est bel et bien rentré au Gabon. Un retour définitif qui met assurément fin à sa période de convalescence et aux nombreuses spéculations autour de la vacance du pouvoir tant réclamée par certains politiciens et membres de la société civile.
A son arrivée à l’aéroport international Léon Mba, le président gabonais a été accueilli par une foule dont les militants de son parti le PDG, les formations politiques de la majorité républicaine, des membres du gouvernement, pour ne citer que ceux-là
Donné pour mort par certains médias et activistes gabonais de la diaspora, Ali Bongo Ondimba a du faire des brèves apparitions pour rassurer son peuple et les investisseurs. Il s’agit entre autres, du 31 décembre pour son traditionnel discours à la nation, le 16 février pour la prestation de serment nouveau gouvernement, et enfin le 25 février pour le premier conseil des ministres de l’année 2019.
Malgré ces allers-retours du président gabonais, dans son pays, des opposants et membres de la société civile, convaincus de son incapacité à continuer de présider aux destinés du Gabon, ont exigé du gouvernement et de la Cour constitutionnelle, la déclaration de la vacance du pouvoir. Pour donner plus de force à leur requête, ils ont mis en place une plateforme dénommée ‘’L’Appel à agir’’, afin d’encourager toutes les forces vives de la nation à se joindre à eux, dans ce combat.
En décidant donc de rentrer définitivement au Gabon, le Chef de l’Etat vient donc faire cesser cette manœuvre, que ni son gouvernement ni la Cour constitutionnelle, n’ont pu dompter. Par son retour, Ali Bongo Ondimba veut prouver à tous, qu’il est toujours apte physiquement et intellectuellement à diriger le Gabon. Autrement dit, que le débat sur son état de santé et sur sa capacité à présider aux destinés du pays, appartient désormais au passé.
Levi NGOMA