Main-d’œuvre non permanente : Elle coûterait près de 60 milliards de FCFA à l’Etat
LIBREVILLE (Equateur) – Lors d’un entretien accordé lundi 1er avril dernier à un média en ligne, le ministre d’Etat au Budget, Jean-Fidèle Otandault, a révélé qu’entre 2015 et 2017, la main-d’œuvre non permanente (MONP) a coûté près de 180 milliards de FCFA à l’Etat gabonais, soit une soixantaine de milliards chaque année.
La masse salariale de la fonction publique est estimée à plus de 700 milliards de FCFA par mois. Un montant qui est repartis entre les 124 000 fonctionnaires et les 30 000 de la MONP, que compte le pays. Pour le ministre gabonais en charge du Budget, Jean-Fidèle Otandault, les charges salariales de cette catégorie ont bondi de 4 milliards de FCFA à près de 32 milliards de FCFA. Mieux, cette catégorie d’agents publics a coûté 180 milliards de FCFA à l’Etat entre 2015 et 2017.
Au regard de ce qui précède, il est évident que la MONP est l’une des causes de la hausse de la masse salariale de la Fonction publique. Mais comment expliquer une telle situation et qui en est responsable ?
A ces questions, le membre du gouvernement est clair : Les différents responsables de l’administration publique sont comptables de cette situation, pour avoir procédé à des recrutements tous azimut de ce type de personnel, sans que cela ne se justifie. Ces responsables dont plusieurs ne sont plus en fonction, et même décédé, ont intégré parents, amis et connaissance, sans se soucier des conséquences de leur méprise, sur la masse salariale et sur le budget de l’Etat.
Réduire de 50% la MONP, semble l’une des solutions, que le gouvernement a trouvé pour réduire de manière significative les dépenses de l’Etat en terme de charge salariale des agents publics. Toutefois, des mesures d’accompagnement devraient être envisagées pour aider ces pères et mères de famille à se prendre en charge pour continuer de subvenir aux besoins de leurs familles.
Levi NGOMA