Blaise Wada pardonne à ses adversaires politiques responsables de sa condamnation arbitraire

LIBREVILLE (Equateur) – Pour Blaise Wada, ancien directeur général de l’UCET, libéré le 12 avril dernier par la Cour de cassation de Libreville, son interpellation et sa condamnation par la justice gabonaise, étaient le fait d’un complot minutieusement orchestré par ses adversaires politiques, qu’il a décidé de pardonner.

 

L’ancien directeur général de l’Unité de coordination des études et des travaux (UCET), Blaise Wada, condamné le 26 avril 2018 à 20 ans de prison ferme et libéré le 12 avril 2019 par la Cour de cassation, après l’appel introduit par ses avocats, avait été victime d’un complot minutieusement mené par ses adversaires politiques. L’homme l’a clairement exprimé lors de la conférence de presse, qu’il a animée avec ses avocats ce samedi 27 avril à Libreville.

 

« Pour des raisons que je ne connais pas, j’ai été mis en prison (…). Notre pays a besoin des projets pour booster son développement. Notre pays n’a pas besoin de petits règlements de comptes politiques. Parce que pour des règlements de comptes politiques, pour des problèmes de leadership, vous privez une famille de son chef, vous privez des gabonais de leur chef de famille, vous privez toute une communauté, tout un département d’un fils. Ce n’est pas normal ! », a déclaré Blaise Wada.

 

S’adressant particulièrement à ses adversaires politiques, l’ancien DG de l’UCET rappelle à ces derniers, « que la lutte politique c’est la proposition des projets pour gérer notre cité, pour gérer notre pays. Ce n’est pas de tuer les gabonais ».

 

Malgré les humiliations qu’il dit avoir enduré avec sa famille, malgré les fausses accusations contre sa personne, Blaise Wada affirme qu’il pardonne à toutes les personnes qui ont comploté pour qu’il soit arrêté et condamné injustement. « J’ai pardonné à toutes ces personnes qui sont tapis dans l’ombre, et qui m’ont fait ce mal que je n’ai pas oublié, parce qu’on ne peut pas oublier 27 mois de sa vie », a-t-il soutenu.

 

Interrogé sur l’identité de ses adversaires politiques, Blaise Wada qui dit les connaitre, n’a souhaité décliner leurs identités.

 

Hormis le pardon qu’il accorde aux personnes qui ont comploté contre lui, M. Wada exige de l’Etat gabonais sa pleine réhabilitation, dans la mesure où son innocence a été prouvée par ses avocats et proclamée par la Cour de cassation, qui a ordonné sa libération sans délai le 12 avril dernier.

 

Levi NGOMA

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