Mettre en place un observatoire pour la surveillance et la protection des mangroves
LIBREVILLE (Equateur) – Cette recommandation parmi tant d’autres, a été proposée par l’ensemble des experts, ce vendredi 26 avril au terme du premier symposium national sur les aires protégés du littorale et développement urbain de Libreville.
« En termes de recommandations, la mise en œuvre d’un observatoire de mangroves qui permettra un suivi à différentes échelles spatial et temporel de ces sociaux écosystèmes qui sont particulièrement cruciaux et indispensables a été soulignée. La seconde recommandation consiste à partager et à mutualiser les données. Une troisième recommandation consiste à développer des partenariats de collaboration fructueux », a déclaré François Le Lock, de l’Institut de recherches pour le développement (IRD).
Pour sa part, le directeur de Cabinet du ministre en charge de l’Environnement, Lin François Madjoupa, s’est réjoui de la tenue de ces assises, mais surtout des recommandations, qui selon lui, aideront les gouvernants dans leur prise de décision pour le développement des aires protégées littorales et d’alimenter le dialogue politique gestionnaire, société civile et scientifique.
« Le secrétariat général de notre ministère via ses services techniques veillera à assurer la diffusion et la promotion des actes du présent symposium auprès des acteurs nationaux et internationaux impliqués dans le secteur », a-t-il soutenu, avant de proposer la mise en place d’une plateforme de chercheurs sur les Aires protégées littorales et développement urbain.
Rappelons que ce symposium avait pour objectif d’ouvrir un dialogue science et gestion politique pour l’intégration des résultats des connaissances scientifiques dans la prise de décision et de gestion optimale des politiques de développement des activités humaines. Il découle du constat fait quant à la menace de la proximité des aires protégées avec une ville en expansion.
Levi NGOMA