Tronçon PK12-PK105 : Le gouvernement cherche de nouveaux partenaires

LIBREVILLE (Equateur) – Après la mise en demeure de la société adjudicataire ‘’China State’’, le gouvernement est toujours à la recherche de nouveaux partenairex pour prendre le marché du tronçon PK12-PK105, dont la réhabilitation peine toujours à voir le jour.

 

D’après le ministre des TP, Arnaud Calixte Engandji-Alandji, le statu quo observé dans le démarrage des travaux, s’explique par la rupture du contrat avec la société ‘’China State’’ qui avait obtenu le marché. En effet, explique le membre du gouvernement, les termes du contrat stipulait que « (…) l’Etat devait payer une avance de démarrage, et la société s’engageait à préfinancer sur 11 mois, avant de commencer à présenter des factures à l’Etat. À ce stade, elle comptait sur un financement relais de l’EximBank de Chine. Et de ce que nous avons appris récemment, l’EximBank n’accordera pas de prêt à la société sur ce tronçon. Donc ils nous ont présenté une alternative, qui est une banque commerciale, mais les conditions financières sont trois fois plus chères que dans l’accord initial. Donc, au titre de l’intérêt général, nous avons été obligés de revoir ce marché », a déclaré le ministre des TP lors d’une interview accordé à l’AGP.

 

Pour remédier à la situation, Arnaud Calixte Engandji-Alandji annonce que le gouvernement est à la recherche de nouveaux partenaires pour reprendre ce marché, et qui seront connus dans les prochaines semaines. « Depuis lors, nous avons eu une séance de travail qui, j’espère ne pas voler la vedette au premier-ministre en faisant l’annonce, mais il présidera très bientôt une longue série de discussions avec des partenaires, pour que au plus tard dans les prochaines semaines on ait une solution alternative pour la réhabilitation de ce tronçon. Mais ce sera au Premier-ministre de l’annoncer », a-t-il confié.

 

Toutefois, en attendant que les travaux de réhabilitation de ce tronçon démarrent, le ministre des TP rassure quant à l’entretien de cette voie.  « Bien-sûr. Nous sommes en discussion avec la société Colas, pour essayer d’avoir une période d’entretien. Au moment où je parle, les équipes de la Direction générale d’entretien des routes et aérodromes sont sur le tronçon Nkoltang et le tronçon Ndjolé. Parce qu’on a déjà des risques de rupture de circulation dans ces zones. Nous sommes donc à pied d’œuvre pour essayer de nous assurer qu’on n’ait pas les mêmes images qui commencent d’ailleurs à circuler sur la toile, mais qui représentent en réalité les ruptures de tronçons en 2014 », a-t-il souligné.

 

James RHANDAL

 

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