Max Martial Mba Ekoh aurait-il été tué par une déficiente mentale ?
LIBREVILLE (Equateur) – Selon une source judiciaire proche du dossier, la dame qui a tué Max Martial Mba Ekoh au service Neurologie du CHU de Libreville, serait une déficiente mentale, au regard des premières conclusions de l’interrogatoire mené par la police judiciaire.
D’après notre source, la présumée meurtrière qui se trouve dans les locaux de la police judiciaire (PJ) de Libreville, pourrait être atteinte de paranoïa ou schizophrénie. Au cours de l’interrogatoire, les propos tenus par la dame étaient confus et incohérents. Ce qui aurait obligé le procureur de la République, de demander une réquisition à personne qualifiée pour analyser son état mental. Autrement dit, de solliciter les services d’un psychiatre.
C’est donc les conclusions du psychiatre qui doit recevoir la présumée meurtrière cette semaine, qui permettront sans nul doute d’édifier la justice. « Le portrait clinique de cette dame est nécessaire pour comprendre son geste », soutient notre source, qui affirme par ailleurs, que cette dame n’était pas la ‘’tchiza’’ du défunt Max Martial Mba Ekoh, « qui était cloué au lit depuis deux ans. Comment aurait-il pu entretenir cette relation ».
Une information confirmée par le frère de la victime, qui confirme que ce dernier « souffrait depuis bientôt deux ans et ne pouvait dans ces conditions avoir une tchiza. Sa femme le baignait et faisait tout pour lui. Personne ne connait cette femme chez nous », a-t-il confié.
Dans tous les cas, l’enquête diligenter par le parquet de la République, nous édifiera dans les prochains jours. Affaire à suivre !
James RHANDAL