Disparition des conteneurs de Kevezingo : Des membres du gouvernement et 12 responsables de l’Administration publique impliqués
LIBREVILLE (Equateur) – Ce sont les premières conclusions des investigations diligentées par la direction générale de la contre ingérence communément appelée B2, et rendues publique ce jeudi 16 mai à Libreville, par le porte-parole du gouvernement, Nanette Longa-Makinda, qui annonce par ailleurs des sanctions à l’encontre des mis en cause.
La déclaration du porte-parole du gouvernement, Nanette Longa-Makinda est claire. Certains membres du gouvernement sont impliqués dans la disparition des conteneurs de Kevazingo au Port d’Owendo. Et ces derniers, sont désormais invités à assumer pleinement les conséquences de leur complicité active ou passive dans ce scandale. « Les membres du gouvernement qui seraient impliqués dans cette affaire, sont invités à en tirer les conséquences qui s’imposent », a-t-elle déclaré.
Il faudrait donc s’attendre dans les prochains jours, à voir certains ministres sortir du gouvernement, et être poursuivis par la justice pour les faits qui leurs seraient reprochés. Pour Nanette Longa-Makinda, il est hors de question pour le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé de couvrir et garder dans son gouvernement, des personnes qui ont foulé aux pieds les principes de patriotisme et d’exemplarité. « Dans son discours devant la représentation nationale, le Premier ministre, Chef du gouvernement, avait déclaré que son gouvernement sera patriote et exemplaire, et que les membres du gouvernement qui s’écarteraient de cette attitude, seraient sanctionnés », a-t-elle rappelé.
En revanche, si les identités des membres du gouvernement impliqués dans ce scandale n’ont pas été révélées, ce n’est pas le cas des 12 hauts cadres de l’administration publique (7 du ministère des eaux et forêts, 5 du ministère de l’économie). Ces derniers dont les noms ont été cités, soutient Nanette Longa-Makinda, sont suspendus à titre conservatoire de leurs fonctions et responsabilités dans le strict respect de la présomption d’innocence et en attendant les conclusions définitives de l’enquête en cours.
En guise de conclusion, Nanette Longa-Makinda a annoncé que le gouvernement mettre en place de nouvelles procédures pour prévenir la surveillance d’actes d’une telle gravité.
Levi NGOMA