Reprise mitigée des prescriptions Cnamgs dans les CHU du Gabon

LIBREVILLE (Equateur) – Les assurés Cnamgs sont à nouveau reçus dans les Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Libreville et à Jeanne Ebori. Malheureusement, au CHU d’Owendo c’est toujours le statut quo.

Le syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (Syméfoga) avait annoncé la semaine dernière, la reprise ce lundi 20 mai sur l’ensemble du territoire national, des prescriptions Cnamgs dans les CHU du pays. Cet engagement qui avait été conditionné par le paiement d’une partie de la dette que la Cnamgs doit aux hôpitaux publics, est effectif seulement dans deux CHU du pays, notamment le CHU de Libreville et Mère-enfant de Jeanne Ebori. Quant au CHU d’Owendo, les médecins refusent toujours les prescriptions Cnamgs.

Selon les explications du président du Syméfoga, Dr. Adrien Mougougou que nous avons joint au téléphone ce lundi 20 mai à Libreville, la direction générale de la Cnamgs, a bel et bien tenu sa promesse. « J’ai vérifié que l’engagement de la Cnamgs dans les différents CHU, a été effectif. Seulement, il y a quelques retards au niveau des hôpitaux, notamment au CHU d’Owendo. Ce qui suscitent des réticences de la part des médecins », a déclaré le président du Syméfoga, soulignant que c’est l’agent comptable qui a trainé pour aller effectuer le décaissement à la Beac.

S’agissant de la reprise des prescriptions Cnamgs dans les CHU, Adrien Mougougou soutient qu’elles sont effectives dans deux CHU. « Il y a des médecins qui ont pris les patients avec les papiers de la Cnamgs, notamment au CHU de Libreville et à Mère-Enfant de Jeanne Ebori. C’est au CHU d’Owendo que c’est problématique, car ils sont en retard par rapport aux autres CHU », a-t-il confié.

Levi NGOMA