« (…) Ma conscience d’homme libre ne me reproche strictement de rien… » Guy Bertrand Mapangou
LIBREVILLE (Equateur) – Face à l’invective, l’injure et la diffamation dont il est victime sur les réseaux sociaux notamment, et face à l’invite voilée du porte-parole du gouvernement, lui demandant de démissionner, le ministre d’Etat en charge des Forêts et du plan climat, Guy Bertrand Mapangou, demeure imperturbable.
« Le président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Ali Bongo Ondimba, m’a fait l’honneur de me confier une parcelle des responsabilités d’Etat en me nommant plus d’une fois ministre d’Etat. Je continuerai à observer ses fermes instructions de servir le pays là où il m’a mis, en ne touchant qu’à ce que m’autorise et me commande la Loi. Dans cet esprit renouvelé de responsabilité, je me suis donné la réserve de ne pas m’agiter inutilement dans d’intempestives déclarations et m’impose la responsabilité de supporter humblement l’invective, voire l’injure et la diffamation, sans aucune preuve de la faute que j’aurais commise », a déclaré Guy Bertrand Mapangou dans un communiqué de presse n°371 du 17 mai 2019.
Pour le ministre d’Etat en charge des Forêts, il n’est nullement concerné par le scandale de la disparition des conteneurs de kevazingo, et ce malgré l’implication de plusieurs de ses proches collaborateurs. A cet effet, laisse-t-il entendre, il n’est pas question pour lui de démissionner du gouvernement.
S’agissant des personnes qui sont mises en cause par le parquet et la police judiciaire, Guy Bertrand Mapangou demande aux autorités judiciaires en charge de l’enquête, « de respecter les règles de procédure et d’observer une strict neutralité à l’égard de tous les suspects si elles veulent découvrir les vrais coupables ».
D’après le membre du gouvernement, les personnes interpellées ne seraient que des lampistes et des innocents, qui se seraient trouvés au mauvais endroit et au mauvais moment.
Levi NGOMA