L’Institut supérieur des technologies veut avoir ses propres locaux
LIBREVILLE (Equateur) – Situé dans l’enceinte du Centre de formation professionnelle Basile Ondimba de Libreville, l’Institut supérieur des technologies (IST) a tenu ce lundi 20 mai son conseil d’administration. Une occasion pour le directeur général, Jean Lékouma, de solliciter l’intervention du ministre d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, par ailleurs président du conseil d’administration, afin de doter l’IST de ses propres locaux pour éviter les perturbations extérieures.
L’Institut supérieur des technologies (IST) vient de tenir son premier conseil d’administration de l’année 2019, en présence du ministre d’Etat à l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, par ailleurs président du conseil. Evaluer la gestion financière et comptable 2017-2018 de l’établissement, était entre autres objectif de ce conseil d’administration.
Au cours de ce conseil d’administration, le ministre d’Etat, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, et l’ensemble des membres du conseil, se sont réjouis du bilan financier et comptable de la direction générale, qui a reçu le quitus de sa bonne gestion.
Profitant de cette rencontre, le directeur général de l’IST a sollicité du conseil d’administration, que son établissement puisse avoir ses propres locaux, afin de se développer. « Nous souffrons du manque de nos structures. C’est notre véritable problème. L’IST ne peut pas se développer si nous n’avons pas nos propres locaux », a-t-il affirmé, tout en se référent aux mouvements de grève des élèves du Centre de formation professionnelle Basile Ondimba.
« On ne peut pas être interrompu à chaque fois, à cause des grèves du Centre de formation professionnelle Basile Ondimba. Cette année par exemple, nous avons débuté les cours au mois d’avril 2019. La conséquence, c’est que nos étudiants obtiennent leurs diplômes avec du retard », a-t-il ajouté.
Jean Lékouma a également déploré les difficultés de trésorerie auxquelles l’établissement est confronté, à cause du décaissement difficile de la subvention de l’Etat par le Trésor public.
Levi NGOMA