Le Gabon veut développer ses secteurs agro-industriels et alimentaires
LIBREVILLE (Equateur) – Une volonté réaffirmée par les ministres gabonais en charge de l’Agriculture et de l’Insdustrie, au cours du lancement officiel du projet Sequa-Gabon (Sécurité et qualité alimentaire du Gabon), vendredi 24 mai dernier à Libreville.
La cérémonie de lancement du projet Sequa-Gabon, a été présidée par le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, sa collègue de l’Industrie, Carmene Ndaot, l’ambassadeur du Japon au Gabon, et du coordonnateur résident des nations unies, Stephen Jackson.
Le ministre de l’Agriculture Biendi Maganga Moussavou, s’est réjoui du lancement de ce projet qui permettra de renforcer le développement de l’agriculture, la qualité et la sécurité alimentaire au Gabon, et de contribuer à la création d’emploi. Des objectifs qui cadre parfaitement, explique-t-il, avec la vision du président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui dès l’entame de son premier mandat à la magistrature suprême, a mis un accent sur la diversification de l’économie gabonaise avec en filigrane la création d’emploi.
Grâce à cette vision du Chef de l’Etat, souligne Maganga Moussavou, le programme Graine a été mis en place pour booster le secteur agricole et industriel. Ce qui a permis au Gabon de faire face à la crise économique qui a secoué le monde, du fait de la réduction du prix du baril de pétrole. Aujourd’hui, grâce à cette vision futuriste d’Ali Bongo Ondimba, soutient le ministre de l’Agriculture, le Gabon est désormais producteur et exportateur d’huile de palme.
S’agissant particulièrement de la sécurité alimentaire, Biendi Maganga Moussavou, a confié que le Gabon à travers son département ministériel, a l’ambition d’instaurer la disponibilité d’aliments en quantité suffisante sur tout le territoire national, mais également d’assurer la qualité des aliments. « Nous avons aujourd’hui le défi de mettre fin à notre dépendance alimentaire », a déclaré le ministre de l’Agriculture.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie, Carmene Ndaot, a rappelé à l’assistance, que les activités du projet Sequa-Gabon, qui se dérouleront sur une période de 12 mois, « permettra de développer d’une part les secteurs agro-industriels et alimentaires pour générer de l’emploi et contribuer à la prospérité de notre pays, et d’autre part de valoriser le savoir-faire en matière de transformation des produits agricoles pouvant être consommés sur le plan domestique et exporté ».
Carmen Ndaot a par ailleurs soutenu, que le projet Sequa-Gabon contribuera à l’amélioration des moyens de subsistance grâce au renforcement de la sécurité et de la qualité alimentaire.
Peu avant l’intervention des membres du gouvernement, le coordonnateur résident des nations unies, Stephen Jackson, a souligné que la diversification économique était le défi central de l’avenir du Gabon. De même, a-t-il soutenu, l’agriculture et l’industrie alimentaire doivent jouer un rôle central, tout comme l’amélioration de l’assurance de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits gabonais, « qui constitue un catalyseur indispensable pour la certification des aliments destinés au marché national et international ».
Rappelons que Sequa est un projet développé par les gouvernements gabonais et japonais, avec l’ONUDI, qui vise à renforcer la sécurité et la qualité alimentaires pour améliorer les moyens de subsistance au Gabon. A long terme, il a pour objectif de contribuer à la création d’emplois et à la croissance du pays.
Levi NGOMA