Le directeur général du Géant Casino Mbolo fait molester le personnel par des agents de sécurité
LIBREVILLE (Equateur) – Appelés par le directeur général du magasin Géant Casino Mbolo de Libreville, des agents de sécurité ont brutalisé ce vendredi 7 juin à Libreville, le personnel de ce magasin qui débutait une grève d’avertissement de deux jours, pour protester contre la violation de leurs acquis par la direction générale.
Selon les explications du délégué du personnel, Jean Louis Rogoula, devant l’acharnement de la direction générale à supprimer plusieurs avantages socioprofessionnels obtenus par les salariés du magasin Géant Casino Mbolo, une assemblée générale a été organisée le jeudi 6 juin dernier, par le Syndicat des travailleurs de la Société de distribution gabonaise (Sytra-Sodigab). Au terme de cette rencontre, il a été convenu de l’organisation d’un mouvement d’humeur de deux jours, à compter de ce vendredi 7 juin, afin de protester contre cette violation de leurs acquis.
« Au cours des négociations entre la direction générale et les délégués du personnel, nous avons obtenu plusieurs avantages socioprofessionnels. Aujourd’hui, de manière unilatérale, le directeur général décide de nous priver de nos acquis. Ce n’est pas une attitude responsable. La direction générale nous a fait espérer une année durant pour dire, au final, qu’elle n’a pas évalué ce que cela lui coûterait », a déclaré Jean-Louis Rogoula.
En manifestant de la sorte, poursuit le délégué du personnel, les salariés du Géant Casino Mbolo veulent exprimer leur exaspération contre l’attitude ‘’coloniale’’ du directeur général, qui ne se soucie guère d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.
« Depuis 44 ans que l’hypermarché fonctionne, c’est la première fois que l’ensemble du personnel entre en grève. Cela dénote que le mal est profond. Nous sommes respectueux des obligations envers notre société, mais pas la direction. Après avoir respecté toutes les voies légales auprès de l’inspection du travail, nous avons donc décidé de paralyser les activités pendant 48 heures dans un premier temps », a-t-il précisé, avant de prévenir qu’ils envisagent d’autres actions de protestations. Affaire à suivre !
James RHANDAL