La baisse des cours de l’huile de palme n’affecte pas les ambitions d’Olam Palm Gabon

LIBREVILLE (Equateur) – Malgré les cours de l’huile de palme qui chutent depuis plus de trois ans, Olam Palm Gabon (OPG), filiale locale de la Singapourienne Olam international, maintient son ambition de propulser le Gabon dans le giron des pays producteurs et exportateurs de l’huile de palme, avec une production qui s’élève à près de 79,7 milles tonnes en 2018, et des prévisions de plus de 279,7 milles tonnes en 2022.

La baisse des cours mondiaux de l’huile de palme affecte  plusieurs pays africains producteurs de cette matière première mondiale. Au Gabon, Olam palm qui est le principal producteur, c’est engagé dans une production d’une huile de palme durable, en conformité avec les recommandations de l’Union Européenne (EU), qui n’entend plus promouvoir la déforestation et la dégradation des tourbières, en subventionnant et en soutenant fortement les biocarburants, comme elle l’a fait par le passé.

Malgré la crise, la filiale Singapourienne installée au Gabon, a réalisé une production qui s’élève à près de 79,7 milles tonnes en 2018. Pour 2022, Olam Palm Gabon prévoit atteindre plus de 279,7 milles tonnes en 2022. Des prévisions qui propulsent le Gabon dans le giron des pays producteurs et exportateurs de l’huile de palme, avec des plantations certifiées RSPO, (Table ronde pour l’huile de palme durable).

Grâce aux investissements importants réalisés par Olam Palm, le Gabon est classé aujourd’hui au 27^ème rang mondial et 11^ème continental des producteurs de cette matière première. Il assure désormais environ 0,04% de la production mondiale contre 0,01% en 2010. Selon les projections, lorsque les différentes plantations d’Olam Palm arriveront à maturité, le Gabon deviendra le 3^ème plus grand producteur africain d’huile de palme et intégrera le top 10 mondial.

Par ailleurs, précisons que les investissements dans la filière se chiffrent à près 370 milliards FCFA (année 2017). La contribution du secteur au Produit intérieur brut (PIB) a connu une remarquable évolution, passant de 3,6% à 5% entre 2010 et 2017. Quant au nombre d’emplois créés, la société revendique également près de 9 000 emplois dans ce secteur agricole.  Ce qui montre bien que la filiale Singapourienne garde le cap, et ce malgré la crise.

Réunis à Libreville il y a deux ans, autour de l’Alliance pour les forêts tropicales 2020, les pays africains producteurs d’huile de palme, avaient élaboré des mécanismes visant à harmoniser la pratique d’une culture du palmier à huile sans dommage sur l’environnement. Cet atelier régional consacré à l’Initiative pour l’huile de palme en Afrique, organisé en partenariat avec WWF et le gouvernement gabonais, intervenait après l’engagement de sept pays du continent à développer une production intelligente et durable de l’huile de palme à la suite de la COP 22 tenue à Marrakech au Maroc.

Levi NGOMA