Lutte contre la corruption : Francis Nkea demande pardon à ses collègues du gouvernement

LIBREVILLE (Equateur) – Le ministre de la lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, s’est excusé ce mercredi 26 juin à Libreville, auprès de ses collègues du gouvernement, qui se sont sentis offusqués, suite aux propos tenus lors de sa prise de fonction, et qui laissaient sous-entendre, qu’il y avait des corrompus parmi eux.

 

« Je préfère déjà vous dire, que contrairement à ce qu’on pense, cette lutte ne se limitera pas seulement aux petits corrompus du quartier. Nous allons attaquer les corrompus qui sont au gouvernement. S’ils ont un dossier, on l’amènera à la télévision et on dira : tel membre du gouvernement est un corrompu, il faut qu’il sorte », avait déclaré le ministre de la lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, lors de sa prise de fonction.

 

Près d’une semaine après cette déclaration qui a défrayé la chronique sur la toile, le ministre de la lutte contre la corruption, a tenu présenter ses excuses aux membres du gouvernement qui se sont sentis concernés et offusqués par cette menace, tout en apportant des clarifications quant au sens réel de ces propos.

 

« Je n’ai pas eu des mots durs vis-à-vis d’un individu bien indiqué. J’ai eu des mots durs vis-à-vis de toute la population dans le cadre de la lutte contre la corruption. Si ces mots ont pu heurter certains, honnêtement et sincèrement, je leur présente mes excuses, notamment aux membres du gouvernement, qui ont pu se sentir concernés », a affirmé le ministre de la lutte contre la corruption.

 

Selon Francis Nkea Ndzigue, en affirmant qu’il allait s’attaquer aux ‘’corrompus qui sont au gouvernement’’, il s’agissait plutôt d’une métaphore pour indiquer simplement, qu’il allait s’en prendre à toutes les personnes impliquées dans des actes de corruption, sans tenir compte de leur position sociale. « Donc sur ce plan là, si certains ont pu être offusqués par mes propos, très sincèrement, je suis humain, je leur présente mes excuses », a-t-il conclu.

 

 

Levi NGOMA

 

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