Le Sénégal, une destination prisée par les investisseurs français
LIBREVILLE (Equateur) – Ce dimanche 14 juillet dernier à Dakar, l’ambassadeur de France Christophe Bigot, a déclaré samedi que le Sénégal est la première destination des investisseurs français en Afrique de l’Ouest, avec notamment la présence de 251 entreprises françaises sur le territoire sénégalais, rapporte l’Agence de presse sénégalaise (APS).
« Le Sénégal est la première destination des investisseurs français en Afrique de l’Ouest devant le Nigeria et la Côte-d’Ivoire », a déclaré l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, lors de la célébration de la fête nationale du 14 juillet avec la communauté française.
D’après l’APS, le diplomate français a signalé la présence de 251 entreprises françaises sur le territoire national, tout en soulignant que le pays de Macky Sall incarnait pour les français la sécurité, la stabilité, la démocratie et qu’ils ont envie d’y investir.
« Le Sénégal a entamé une croissance très forte et il faut que nous soyons au rendez-vous parce que c’est un pays qui attire beaucoup d’investisseurs à travers le monde », a indiqué Christophe Bigot, en soulignant par ailleurs, les efforts consentis par l’ambassade pour permettre aux sénégalais qui ont besoin de se rendre en France et en Europe, d’obtenir des visas avec des délais aussi courts que possible.
« Je suis conscient que le système des visas est insatisfaisant, mais en même temps ce que je constate c’est que chaque année il y’a plus de 20% de visas qui sont délivrés (…), Et, ça c’est important parce que ce sont ces intellectuels, ces sportifs, ces artistes, ces commerçants qui font vivre la relation franco-sénégalaise », a-t-il soutenu.
Toujours d’après l’APS, le diplomate français a également évoqué la forte augmentation du nombre d’étudiants sénégalais en France, qui est passé de 2500 à 4500 étudiants. « C’est bien et c’est important parce qu’ils vont se former dans les meilleures écoles et ensuite ils vont pouvoir revenir ici au Sénégal pour participer à l’émergence du pays », a-t-il conclu.
James RHANDAL