Gabon média time et la Voix du peuple, interdits de parution et de diffusion par la HAC
LIBREVILLE (Equateur) – La Haute autorité de la communication (HAC) a interdit de parution et de diffusion ce jeudi 1er août à Libreville, pour une durée d’un (1) mois, le média en ligne Gabon média time et le journal la Voix du peuple. Il est reproché à ces deux médias, d’avoir manqué à l’éthique et à la déontologie journalistique, dans la rédaction de deux articles de presse.
Selon une source proche de la Haute autorité de la communication (HAC), il est reproché au journal la Voix du peuple, d’avoir publié le 24 juillet 2019, un article sans fondement et calomnieux sur mesdames Liliane Ngari et Nicole Assélé. D’après la HAC, l’article intitulé ‘’Harcèlement sexuel : les foufounes de la République’’, porte atteinte à l’honneur et à la dignité des personnes citées. Ce qui va l’encontre de l’article 40 à 44 de la loi n°019/2016 du 9 août 2016 qui oblige le journaliste à « relater ou transmettre les faits dans leur réalité ».
Quant au média en ligne Gabon média time, poursuit notre source, la HAC l’accuse d’avoir publié le 31 juillet 2019, un article intitulé ‘’Gabon : une fillette de 2 ans renvoyée à la maison faute de lit à l’Institut de Cancérologie’’, et qui regorge de propos et insinuations malveillantes, suspicieuses et tendancieuses, « contraire à l’éthique et à la déontologie en matière de journalisme », soutient la HAC, qui rappelle par ailleurs, qu’il est interdit à la presse de verser dans l’insinuation malveillante, la calomnie, l’injure, la déformation des faits, la falsification par déformation-sélection ou infidélité et le mensonge.
Ainsi donc, face à ces différentes récriminations, la HAC a décidé d’interdire, à titre conservatoire, de publication ou de diffusion pour une durée d’un (1) mois, le journal la Voix du peuple et le média en ligne Gabon média time. Le régulateur des médias a par ailleurs demandé à l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et à la société Gabon Télécom, de veiller à la stricte application de la présente décision.
James RHANDAL