Rentrée politique au Gabon : Le Premier ministre appelle à l’unité des gabonais et à un nouveau système de gouvernance du pays

LIBREVILLE (Equateur) – Le lundi 2 septembre dernier, à l’occasion de la rentrée politique au Gabon, marquée notamment par l’ouverture de la seconde session ordinaire des deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale), le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, dans une tribune libre, a lancé un appel à l’unité, à la cohésion et à la réconciliation des gabonais, mais aussi à un nouveau système de gouvernance du pays, entre autres visant la satisfaction des attentes des populations.

 

Depuis quelques semaines, les acteurs politiques et religieux notamment, ce cessent de lancer des appels à l’unité, à la cohésion et à la réconciliation des gabonais, pour éviter au pays de sombrer dans le chaos eu égard au climat délétère perceptible, qui règne dans la nation. A cet effet, le patron de l’administration gabonaise, Julien Nkoghé Békalé, a cru bon de lancer à son tour cet appel, en tant que garant de la mise en œuvre de la politique du président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour le développement du Gabon et le bien être des populations.

 

S’appuyant sur les discours du Chef de l’Etat, celui prononcé lors de la commémoration du 10ème anniversaire de feu Omar Bongo Ondimba, deuxième président de la République gabonaise d’une part, et celui déclaré à l’occasion de la célébration du 59ème anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale d’autre part, Julien Nkoghé Békalé interpelle les gabonais sur la nécessité de prendre un nouveau départ au nom de l’intérêt supérieur de la nation.

 

« Ces deux discours, prononcés respectivement le premier à l’occasion du 10ème anniversaire du décès du Président Omar Bongo Ondimba, le second lors de la célébration du 59ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, m’interpellent en ce qu’ils comportent tout à la fois un appel à l’action, à la cohésion, à l’unité, à l’amour de notre chère Patrie, au patriotisme donc, et à la nécessaire réconciliation des filles et fils du Gabon, notre cher pays », déclare-t-il.

 

Très captivé par la redondance du mot ‘’Nation’’ tout au long des discours d’Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre soutient que ce mot sous-tend deux adresses. « Il exhorte les gabonais à se tenir debout pour le Gabon et à mettre fin à tant et tant de dérives qui n’honorent ni notre pays, ni ses différentes composantes. (…) Tout en collant à la réalité, ces discours du président de la République sont aussi et surtout la marque de sa volonté de tourner la page et de prendre un nouveau départ… ».

 

Et ce nouveau départ qui doit viser le développement du pays et la satisfaction des attentes des gabonais, explique Julien Nkoghé Békalé, devrait se traduire non seulement par un profond changement de méthode, de paradigme et de cap dans la gouvernance du Gabon, mais aussi par un changement de mentalité des populations et des forces vives de la nation. « Ces deux allocutions du Chef de l’Etat sont aussi, sans conteste, un appel à un profond changement de méthode, à un changement de mentalités, un changement de paradigme et un changement de cap », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que ces deux discours « constituent, à n’en point douter, dans leur essence même, un tournant dans la vie publique de notre pays, car le président de la République n’a pas manqué d’appeler à une évaluation, pour les changer, de nos modes de fonctionnement et des faiblesses de notre système ».

 

Par ailleurs, si le changement de paradigme et du système de gouvernance du pays s’imposent, pour permettre aux gabonais de profiter pleinement des fruits des efforts colossaux et multiformes que l’Etat consent, il apparaît plus que jamais nécessaire pour Julien Nkoghé Békalé, « de lutter avec acharnement contre la corruption et tous les maux qui empêchent notre pays à aller de l’avant pour son développement et pour le plein épanouissement de ses populations. Ainsi, nous faudrait-il mettre fin à la gabegie, à la négligence, à l’incivisme et au manque de promotion du vivre-ensemble. Il s’agit surtout de mettre en exergue l’éthique et la bonne gouvernance. Ces mots, ‘‘éthique’’ et ‘‘bonne gouvernance’’, constituent le fer de lance de la vision nouvelle et réaffirmée du président de la République, car si le premier est ‘‘le préalable à toute entreprise de transformation de notre Nation’’, le second doit être modernisé en vue de son adaptation aux exigences de notre temps », martèle le Chef du gouvernement.

 

Revenant sur son appel à l’unité nationale et à la cohésion sociale, le Premier ministre conclut en rappelant à l’ensemble des gabonais qu’ « Un seul doigt ne peut pas laver la figure ; une seule personne ne suffit pas à édifier la Nation’’ : cette pensée du président de la République devrait être comprise comme un appel à tous les fils du Gabon à se réinventer profondément en apportant chacun sa pierre à la construction de l’édifice ».

 

 

Levi NGOMA

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