Le pasteur Francis Michel Mbadinga appelle les dirigeants et le peuple gabonais à la repentance nationale

LIBREVILLE (Equateur) – Exaspéré par la méchanceté, la cruauté et le climat délétère entretenu au Gabon par certaines personnes, au point d’exposer le pays à la disgrâce Divine, le révérend pasteur Francis Michel Mbadinga, secrétaire général de la Communauté des églises pentecôtistes et charismatique du Gabon (CPCR), appelle le pouvoir en place, les acteurs politiques et religieux, ainsi que la population, à une repentance nationale.

 

C’est dans une vidéo postée sur youtube, que le révérend pasteur Francis Michel Mbadinga du Centre d’évangélisation Béthanie, et par ailleurs secrétaire général de la Communauté des églises pentecôtistes et charismatique du Gabon (CPCR), a adressé au peuple gabonais, à ses dirigeants, ainsi qu’à toutes les forces vives de la nation, un appel à la repentance nationale.

 

Selon le leader du Centre d’évangélisation Béthanie l’heure est grave, car la méchanceté, la cruauté et le climat délétère entretenu au Gabon par certaines personnes, expose le pays à la disgrâce Divine. « La Bible déclare de manière claire, nette et précise dans le livre des Galates, qui est un livre de l’apôtre Paul, au chapitre 6 verset 7 : On ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera. (…). La situation dans notre pays m’intrigue, m’attriste, m’exaspère, parce que depuis un certain nombre d’années, nous n’avons vu que de la méchanceté, de la cruauté, de l’incompréhension. Il y a comme une volonté d’entretenir dans notre pays un climat délétère et d’exposer la nation à ce que j’appelle tout simplement les disgrâces et les malédictions des nations », soutient-il.

 

Aussi, entant que directeur des consciences, Francis Michel Mbadinga estime qu’il est de sa responsabilité d’interpeler le pouvoir, les acteurs politiques, la société civile et la population gabonaise, en vue d’une prise de conscience collective. « Mes amis ce qu’on sème, on le récolte. La haine, la rancœur, la méchanceté, les griefs entretenues, les désirs de vengeance, n’ont que trop duré dans notre pays, et commencent à susciter les symboles et les signes de disgrâce et de malédiction, que nous ne pourrons gérer s’ils atteignent de niveaux inacceptables, qui feront que Dieu exposera la nation à la disgrâce », martèle-t-il.

 

C’est pourquoi, pour éviter au Gabon d’être exposé à la disgrâce et à la malédiction Divine, le révérend Mbadinga lance cet appel à la repentance nationale, au pardon et à la réconciliation, voire à la concorde civile. Pour sa part, il prévoit dès le lundi 9 septembre prochain, l’organisation  d’un séminaire avec plusieurs jeunes, « pour lever une armée de jeunes, parce que c’est le Gabon de demain, qui vont œuvrer pour à la paix de notre nation. Ces jeunes seront formés pour susciter des apôtres qui pourront aller dans toutes les 9 provinces du Gabon, pour prêcher la paix, l’amour, le pardon, la réconciliation… ».

 

S’adressant aux leaders des communautés chrétiennes du Gabon, le secrétaire général de la CPCR, qui reconnait le bien fondé des actions menées par ces derniers à l’échelle nationale pour la paix et la stabilité de la nation, les invite à se joindre à lui, pour l’organisation d’une journée de repentance nationale. « Lorsque nous commençons à voir des nuages noirs à l’horizon, il me semble qu’il est nécessaire, au-delà de tous ce qui a déjà été fait, de nous engager dans ce que j’ai appelé une journée de repentance nationale. Nous devons nous repentir. Qui que nous soyons, à différents niveaux, nous devons demander pardon  Dieu pour toutes ces attitudes, ces comportements, ces haines, ces rancœurs que nous avons entretenues de manière consciente ou inconsciente (…). Aujourd’hui, nous avons les résultats, nous devons nous repentir », insiste l’homme de Dieu.

 

 

James RHANDAL 

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