Le gouvernement ordonne la fermeture des débits de boissons installés aux abords des établissements scolaires
LIBREVILLE (Equateur) – Dans un communiqué daté du jeudi 10 octobre dernier, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, de la Justice, garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, ordonne aux tenanciers des débits de boissons installés aux abords des établissements scolaires du Gabon, de délocaliser leurs commerces au risque de les voir fermer par les forces de sécurité.
Les tenanciers des débits de boissons installés aux abords des établissements scolaires du Gabon, ont jusqu’au 31 octobre prochain pour fermer ou délocaliser leurs commerces. En effet, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, de la Justice, garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, vient d’ordonner leur fermeture, dans un communiqué daté du jeudi 10 octobre dernier.
« Les tenanciers des débits de boissons concernés par cette situation ont, jusqu’au 31 octobre 2019 pour délocaliser leurs commerces ; faute par eux de s’exécuter, l’infraction constatée sera réprimée conformément aux dispositions pénales en vigueur. Les Forces de sécurité ont été instruites à cet effet pour l’application stricte de cet arrêté », met en garde Edgard Anicet Mboumbou Miyakou.
D’après le membre du gouvernement, cette décision qui découle de l’arrêté n°052 du 1er octobre 2019, entre dans le cadre de la lutte contre la violence en milieu scolaire, et en application des dispositions du Décret n° 0408/PR/MISPID du 26 septembre 2012, fixant les conditions d’ouverture et d’exploitation des débits de boissons.
Pour rappel, cette décision du ministre d’Etat, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou n’est pas nouvelle. En 2009, le Conseil des ministres avait déjà pris une telle décision qui malheureusement n’a pas prospéré. De même en 2012, Léandre Nzué qui était alors 4ème maire adjoint de l’hôtel de ville de Libreville, avait également dans un communiqué de presse, sommé les tenanciers des débits de boissons jouxtant les établissements scolaires de fermer leurs commerces, mais en vain.
Levi NGOMA