L’Ostac demande aux autorités gabonaises de reconnaitre Philippe Djoula comme secrétaire général de la Cosyga
LIBREVILLE (Equateur) – Présent au Gabon depuis quelques jours, le secrétaire général de l’Organisation syndicale des travailleurs de l’Afrique centrale (Ostac), Sabin Kpokolo, a tenu un point de presse le mardi 22 octobre dernier à Libreville, pour apporter son soutien au secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), Philippe Djoula, dont le leadership est contesté par une frange des syndicalistes dirigée par Wenceslas Mba Nguéma.
Le bicéphalisme dans lequel la Cosyga est engluée depuis une dizaine de mois, continue de susciter des réactions. Après le soutien de l’Association internationale de solidarité des travailleurs (Aist) et de la Confédération syndicale internationale (Csi), c’est le tour de l’Organisation syndicale des travailleurs de l’Afrique centrale (Ostac), d’apporter son soutien à Philippe Djoula.
Pour le secrétaire général de l’Ostac, Sabin Kpokolo, il n’y a qu’une seule Cosyga, celle qui est dirigée par Philippe Djoula et qui est issue du dernier congrès. A cet effet, il demande aux autorités gabonaises de travailler avec le bureau de M. Djoula, qui est reconnu par les instances internationales.
« Les autorités gabonaises doivent respecter les conventions internationales des travailleurs, notamment les conventions 87, 98, 99 et 144, qui portent sur la protection des représentants des travailleurs, afin de mettre fin à la tendance qui se profile à l’horizon, quant à la division de la Cosyga. Que les autorités gabonaises ne se prêtent pas à ce jeu », a déclaré le secrétaire général de l’Ostac, Sabin Kpokolo, qui confie avoir écrit aux organisations internationales des travailleurs, notamment la Csi-Afrique (Togo) et Csi-Mondiale (Belgique), « pour qu’elles reconnaissent uniquement le bureau de Philippe Djoula ».
S’adressant à Wenceslas Mba Nguéma et son groupe, qu’il considère comme des dissidents, M. Kpokolo les invite à créer leur organisation syndicale et d’arrêter de semer la confusion dans les esprits.
James RHANDAL