Un policier mis aux arrêts pour avoir giflé un taximan indélicat
LIBREVILLE (Equateur) – Le policier qui a giflé un taximan le 8 novembre dernier à Libreville, et dont la vidéo de la scène a fait le tour des réseaux sociaux, a finalement été mis aux arrêts. L’homme qui s’expose à une sanction disciplinaire, va devoir expliquer à sa hiérarchie les raisons de son acte.
C’est dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux la semaine dernière, que les populations gabonaises ont été choquées, en visualisant l’agression physique d’un policier sur un taximan non loin de l’échangeur du Lycée Paul Indjédjé Gondjout (LPIG). En effet, dans cette vidéo de quelques secondes, on voit clairement un agent des Forces de police nationale (FPN) giflé en plein visage un taximan de nationalité camerounaise semble-t-il.
Sans savoir ce qui s’est réellement passé pour que les choses prennent une telle tournure, plusieurs internautes se sont adonnés à tout type de commentaires, souvent très acerbes envers les agents de Force de police nationale (FPN), dont le comportement peu professionnel de certains, est décrié au quotidien.
Interrogé sur cet incident, un haut gradé des FPN qui a requis l’anonymat, a confié que le policier incriminé dont l’identité ne nous a pas été révélée, a été mis aux arrêts, en attendant une sanction disciplinaire.
« A cause de l’acte qu’il a posé, ce policier est aux arrêts de rigueur. Et il y a des sanctions disciplinaires qui vont tomber. Mais avant, nous allons d’abord écouter sa version des faits. S’il y a des éléments qui peuvent réduire la sanction, il va alors bénéficier des circonstances atténuantes », a-t-il expliqué.
Parmi les sanctions auxquelles s’expose cet agent des forces de l’ordre, il y a l’avertissement avec inscription au dossier. Cependant, que s’est-il réellement passé, pour que ce policier contrôleur agresse physique ce taximan ?
D’après les informations d’une source autorisée, les faits se sont déroulés le vendredi 8 novembre dernier, non loin de l’échangeur du Lycée Paul Indjédjé Gondjout (LPIG), dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville. A quelques encablures du portail dudit Lycée publique, il y a un agent des FPN qui régule la circulation. Cette zone étant accidentogène, il faut se rassurer que les automobilistes roulent à une vitesse raisonnable, afin d’éviter un accident.
Soudain, alors que des élèves du LPIG s’apprêtent à traverser la chaussée, un taximan roulant à vive allure, semble ne pas vouloir respecter la vitesse autorisée devant un passage piéton. Observant la manœuvre du conducteur, le policier va s’empresser de lui faire des signes de la main, pour qu’il ralentisse. Malheureusement, le taximan refuse d’obtempérer. Et dans sa course folle, il percutera légèrement un autre véhicule sans s’arrêter.
Fulminant de colère devant une telle irresponsabilité du taximan, qui aurait pu percuter mortellement des élèves, le policier se lance à sa poursuite, avant de le rattraper. Alors qu’il se dirige vers le conducteur du taxi, ce dernier le reçoit avec un sourire, paisiblement assis comme si de rien n’était. Et c’est là, qu’il va lui donner une gifle pour exprimer son mécontentement.
« Il faut aussi reconnaitre, que les taximen en font un peu trop. Il faut être sur le terrain pour le comprendre. Si ce taximan avait fauché des élèves, on aurait engagé la responsabilité de la police. Mais dans tous les cas, en tant qu’agent des Forces de police nationale, il n’avait pas le droit de le faire. Il en va de l’image de la police », a soutenu une source proche du dossier.
Levi NGOMA
Vous pourrez dire ce que vous voudrez le taximan à tord je le dit parsce que a plusieurs reprise je me suis frotter à ces gens là. Orgueilleux, impoli, vous jugerez le policier sur l’instant et le condamneraisous le prétexte fallacieux qu’il est un homme de la loi. Mais n’en demeure pas mieux qu’il est père frère oncle et ami de cet fraternité estudiantine., et qui plus un représentant des force de l’ordre. Par quel arrogance se permet t’il de sourire si c’est pas dans l’intension de arguer de le policier. Moi a ça place je l’aurai percé l. Oreille.