Les dirigeants des administrations et des entreprises publiques rendront compte désormais de leur gestion

LIBREVILLE (Equateur) – Dans le cadre de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Gabon, le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, a annoncé le mardi 19 novembre dernier à Libreville, que les dirigeants des administrations et des entreprises publiques, rendront compte désormais de leur gestion.

 

Quelques jours après l’interpellation à la Direction générale des recherches (DGR) et à la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité (B2) de plusieurs responsables des administrations publiques et parapubliques, soupçonnés de corruption et de blanchiment d’argent à grande échelle, le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, a annoncé dans une déclaration lue le mardi 19 novembre dernier à Libreville, que cette opération de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Gabon, s’intensifiera.

 

Dans un discours ferme, le patron de l’Administration gabonaise, a affirmé que « les dirigeants d’entreprises publiques et ceux de l’administration publique vont, dorénavant et plus que par le passé, devoir procéder à la reddition des comptes quant à leur gestion ».

 

En effet, pour Julien Nkoghé Békalé, au-delà de la corruption, au-delà de l’enrichissement illicite, dont un grand nombre de responsables de l’administration publique et parapublique sont soupçonnés, « c’est l’impunité qui compromet, le plus, le développement et le progrès de notre pays et l’empêche d’atteindre ses objectifs de développement économique et social ».

 

Une décision qui s’appuie sur le discours à la nation du Chef de l’Etat, notamment celui du 8 juin dernier, où Ali Bongo Ondimba a clairement exprimé son engagement à mettre un terme, une fois pour toutes, à la corruption qui gangrène les institutions, la mauvaise gestion et la mauvaise gouvernance, « qui empêchent d’avancer et de récolter les fruits des efforts colossaux et multiformes que l’Etat a consentis », avait-il déclaré dans son allocution.

 

Il n’est donc plus question pour le Gabon, de laisser des actes répréhensibles se perpétuer. « Nous ne pouvons pas accepter l’impunité. Les diverses interpellations de ces derniers jours, qui ne sont nullement une chasse aux sorcières visant une quelconque catégorie de citoyens, s’inscrivent dans le droit fil de cet engagement du gouvernement à lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite », a souligné le Premier ministre, avant de préciser « Nous allons intensifier cette lutte tout en étant conscients que sa réussite pleine et entière, repose aussi sur notre capacité collective à y mettre fin pour l’avenir et le bien-être du Gabon et des Gabonais ».

 

 

James RHANDAL

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à notre Newsletter