Haltes garderies et établissements préscolaires fermés pour exiger la régularisation de leurs situations administratives
LIBREVILLE (Equateur) – Les agents publics regroupés au sein du Syndicat autonome des personnels des affaires sociales (Sapas) et du Syndicat des travailleurs des affaires sociales (Sytas), sont entrés en grève illimitée ce lundi 2 décembre à Libreville, pour exiger du gouvernement entre autres, la régularisation de leurs situations administratives, l’octroi des postes budgétaires aux agents en attentes, l’élargissement des fonds communs aux personnels des affaires sociales par effet de jumelage. Ils ont fermé les haltes garderies et les établissements préscolaires pour exprimer leur ras-le-bol au gouvernement.
C’est le vendredi 29 novembre dernier à l’esplanade du Ministère des affaires sociales sis au centre-ville de Libreville, que les agents publics et la main-d’œuvre non permanente de ce département ministériel, ont décidé au cours d’une assemblée générale, d’entrer en grève illimitée ce lundi 2 décembre, pour exiger du gouvernement, la régularisation de leurs situations administratives, l’octroi des postes budgétaires aux agents en attentes, l’élargissement des fonds communs aux personnels des affaires sociales par effet de jumelage, et le paiement de la prime d’incitation à la performance (PIP) du 2ème trimestre 2015.
« Les affaires sociales à compter de ce jour entre en grève illimitée. Pour cause, la non considération de monsieur le ministre de l’Économie et des Finances vis à vis des partenaires sociaux. Il n’est plus question aujourd’hui, de confier la gestion de notre pays entre les mains de ceux qui font la gabegie, condamnée par le président de la république », a déclaré Pierre Mintsa, président du SAPAS.
Et pour joindre l’acte à la parole, les travailleurs et leurs leaders syndicaux, ont procédé à la fermeture de tous les centres d’éducation préscolaires de la capitale, ainsi que toutes les haltes garderies placées sous la tutelle des services des affaires sociales. Selon le secrétaire général du SAPAS, les difficultés que connaissent ces fonctionnaires sont consécutifs à l’arrivée de l’actuel ministre de l’Économie et des finances qui aurait mis en arrière-plan le volet social de l’institution dont il a la lourde charge de conduire.
Pour rappel, le SAPAS revendique entre autre la perception des fonds communs qui devraient logiquement les revenir du fait d’avoir collé les affaires sociales au régies financières. Il réclame aussi l’octroi des postes budgétaires à tous ceux qui sont en attente dans toutes les administrations, et enfin il exige le paiement des arriérées de la Prime d’incitation à la performance (PIP).
James RHANDAL