38 organisations syndicales de la Cosyga, apportent leur soutien à Wenceslas Mba Nguéma

LIBREVILLE (Equateur) – Très remontés contre l’ingérence de l’OSTAC, de la CSI Afrique, de la CSI et de la CSTC, dans l’organisation et le fonctionnement de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), plusieurs organisations des travailleurs  affiliées à la Cosyga, ont décidé samedi  15 décembre dernier à Libreville, d’apporter leur soutien à Wenceslas Mba Nguéma, qu’ils reconnaissent comme l’unique secrétaire général légal et légitime.

Il s’agit de 29 syndicats, 3 fédérations et 6 unions provinciales que compte la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), qui ont décidé samedi 15 décembre dernier à Libreville, d’apporter leur soutien à Wenceslas Mba Nguéma, qu’ils disent reconnaitre comme le seul secrétaire général légal et légitime de la Cosyga.

« L’objectif de cette déclaration, en ce jour, est de réaffirmer avec détermination, notre soutien au Bureau national exécutif dirigé par le camarade Wenceslas Mba Nguéma. Ce soutien résulte de l’observation de nos dispositions statutaires », ont-ils affirmé.

Aussi, saluent-ils, l’initiative de M. Mba Nguéma, d’avoir pris la responsabilité, après le constat de la débâcle de leur congrès de janvier 2019, de mettre en place un Bureau « qui reflète la volonté des travailleurs, et non celle du secrétaire général sortant et des organisations sous régionales et régionales », ont-ils souligné.

Pour justifier leur positionnement, ces organisations syndicales affiliées à la Cosyga, rappellent à l’opinion nationale et internationale, que le Cosyga est régie par des statuts et règlement intérieur. A ce titre, le choix de son secrétaire général s’appuie sur ces documents fondateurs de leur confédération. Il n’est pas question qu’il soit adoubé ou imposé par des organisations syndicales régionales ou sous régionales.

« Le moment est venu pour les travailleurs et travailleuses du Gabon, de prendre définitivement conscience que l’affiliation à une structure syndicale supérieure, ne détermine aucun rapport hiérarchique, mais plutôt un lien fonctionnel dont l’objectif est de développer le tissu de solidarité entre nous. Il en est ainsi de la Cosyga qui est affiliée à l’OSTAC, à la CSI Afrique ou à la CSI. Il n’existe pas entre la Cosyga et les trois organisations suscitées, un lien de subordination », ont-ils expliqué.

Des affirmations qui semblent dire, que Philippe Djoula qui réclame aussi la légitimité à la tête de la Cosyga, n’a pas été porté par les travailleurs au poste de secrétaire général, mais par ces trois organisations syndicales, à savoir l’OSTAC, la CSI Afrique et la CSI. « Comment ces organisations syndicales peuvent-elles subitement se transformer en remparts des intérêts individualistes de quelques membres présumés d’une tendance de la Cosyga », s’interrogent les syndicats et fédérations affiliés à la Cosyga.

Aussi, face à ce qu’ils qualifient d’actes de division, les 38 structures syndicales de la Cosyga, attirent l’attention des pouvoirs publics, « sur ces actes de division et de provocation sans cesse posés par l’OSTAC, la CSI Afrique et la CSI, lesquels sont susceptibles d’engendrer du désordre dans notre pays. Leur rôle n’étant pas de cautionner les actes en opposition diamétrale avec la démocratie sociale. Et d’ailleurs, il n’est mentionné nulle part dans leurs statuts respectifs, qu’ils peuvent s’imposer dans les organisations nationales, influencer les Etats ou la justice d’un pays », ont-ils conclu.

James RHANDAL